Portraits et InterviewsThéâtre

Quand Schmitt voit double…

BOULIMIQUE ERIC EMMANUEL SCHMITT
La production de cet auteur est impressionnante. Quel est le secret de ce personnage faussement mondain pour tenir un agenda toujours extrêmement rempli ? Un à deux livres par an, des participations régulières à des émissions de télévision ou de radio, du temps consacré au dialogue avec ses admirateurs via les réseaux sociaux. Et ce qui tient depuis quelques années un part significative dans sa vie d’artiste, la direction du Théâtre Rive Gauche et l’écriture de pièces qui constituent la quasi totalité de ce qui y est présenté.
PIERRE PHILOSOPHALE
Et force est de constater que tout ce qu’il touche se transforme en or. Il enchaine les succès au théâtre comme en librairie avec un facilité déconcertante sans qu’on lui connaisse de réelles inimitiés. Il faut lui  reconnaitre un vrai sens de l’intrigue allié à une touche humaniste et un style à la fois drôle et sensible… comment résister ? Cette pièce, même si elle n’est pas sa meilleure (je lui avais préféré “Miss Carpenter” ou “The Guitrys”) ne fait pas exception à la règle. Comme c’est désormais son habitude, Schmitt nous replonge dans une époque ou l’élégance le dispute au ridicule en redonnant vie à des personnages célèbres, pour notre plus grand plaisir. Ici trop de portes qui claquent nous donnent le tournis mais la distribution éclectique mais puissante nous fait passer un moment délectable si ce n’est quelques longueurs ou baisses de rythme.
Pitch : Après quelques années de vie commune, Marianne et Georges ne se supportent plus : elle regrette le Georges amoureux et naïf qu’elle rencontra, lui désire une femme plus pimentée. Grâce aux expériences du docteur Galopin, magnétothérapeute, ils vont chacun être mis en face de leur fantasme…
Et devront le cacher à l’autre ! Le cauchemar commence…
Une comédie survoltée et hilarante, sous le signe de Georges Feydeau, où les quiproquos déclenchent surprises et fous rires. D’un appartement parisien jusqu’à l’ambassade du royaume de Batavia, les portes claquent sous la frénésie des six personnages qui s’évitent et se poursuivent.
Auteur : Éric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène : Steve Suissa
Avec Davy Sardou, Alexandre Brasseur, Christelle Reboul, Véronique Boulanger, Zoé Noon et Thierry Lopez
Du mardi au samedi à 21h, matinée le dimanche à 15h (22 août-31 octobre 2014)
 
Théâtre Rive Gauche6 rue de la Gaîté 75014 Paris – 01 43 35 32 31  –

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