Gilles Desangles, Directeur Général des Victoires de la Musique
Ce 8 Février 2013, contrairement à l’édition 2012 qui s’était déroulée au Palais des Congrés, les Victoires de la Musique fêtent leur 28ème anniversaire au Zénith de Paris.
Curieuse d’avoir des nouvelles de cette cérémonie très attendue par les artistes et tous les professionnels de la musique, je rencontre pour la deuxième fois Gilles Desangles, le Directeur Général de cette manifestation francophone.
L’interview se déroule dans un Hôtel du 17ème arrondissement de Paris.
Cheveux poivre et sel, pull marin bleu marine, les yeux bleus vifs et malicieux, Gilles Desangles accepte de répondre à mes questions avec un sourire avenant.
Nous commençons l’interview dans le fumoir feutré de l’Hôtel Hidden.
Il me parle de l’audience et du bilan de ces Victoires de la Musique 2013.
Je pense alors, s’agissant d’un festival francophone, au groupe Blackrain par exemple, groupe de Glam Metal venu d’Annecy qui s’impose actuellement en véritable leader du style en France et dont le registre musicale n’est pas représenté.
Rendez-vous est pris en 2014 à ce même Zénith pour les 29ème Victoires de la Musique, où je serai présente dans les coulisses durant les répétitions des nouveaux nominés. Suite dans une suite…
La video n’étant pas à la hauteur de mes attentes, j’ai préféré la retirer. Je vais refaire l’interview 🙂
BIOGRAPHIE
Le directeur général de l’association des Victoires, Gilles Desangles, a commencé sa carrière dans la musique à la Fnac bordelaise, rayon « disques classiques ». “Je venais de terminer mes études à Sciences Po et en droit, j’ai obtenu cet unique boulot disponible de l’enseigne sur un coup de bluff : le recruteur ne connaissait rien au classique et moi pas vraiment plus, mais j’ai eu le job. Je me suis formé à la musique en écoutant quatre à cinq CD par jour. Mes choix étaient guidés par les clients eux-mêmes, comme ce fan qui m’a fait découvrir Richter, le pianiste russe”. C’est là qu’un représentant pour le label Warner le repère et le fait embaucher au bureau de Paris, bureau que Gilles dirigera sept ans plus tard. “J’ai accompagné les premiers enregistrements du grand violoniste Maxime Venguerov. À l’époque on vendait des disques….” Crise de l’édition phonographique oblige, il doit chercher un nouvel emploi et le trouve… dans la rue. « J’ai croisé le président des Victoires. Il cherchait un directeur ».
Depuis 1985, cette association travaille toute l’année pour organiser trois manifestations : variété, classique et jazz. Les Victoires de la musique classique ont été séparées de la variété il y a vingt ans. Cette grand-messe, unique en Europe, réunit un million et demi de téléspectateurs et auditeurs, avec un palmarès souvent contesté ! « C’est normal !, s’amuse Gilles Desangles. L’ambition est de distinguer un projet ou un artiste qui a marqué l’année mais aussi de créer un événement de télévision rassembleur. » Bordeaux rêvait depuis dix ans d’accueillir l’évènement. Gilles Desangles avait à l’époque répondu à Alain Juppé que le Grand théâtre n’était pas assez grand… La ville a bien changé et Gilles Desangles ne s’est pas contenté d’y venir pendant plus d’un an pour préparer l’évènement de lundi soir avec la ville et l’Orchestre. Il y a aussi emménagé avec sa famille.
Texte de Séverine Garnier en 2004
Filmé à l’Hôtel Hidden, 28 rue de l’Arc de Triomphe – 75017 – Paris
http://www.Elegancia-Hotels.com
http://www.Zenith-Paris.com
Site officiel http://www.lesvictoires.com/
> Voir le lien des répétitions des 28ème Victoires de la Musique
1 Comment
Personnalité forte et belle !
Je l’ai connu un peu Gilles D, un temps, au bon temps de l’ère euphorique des vraies bonnes musiques si . si…
Je trouve qu’ il ne change pas, voir se bonifie 😉 grâce à la musique ?
Moi, je trouve que ce lit servant de support à l’interview est très … troublant.. tout comme l’est sûrement resté notre très incontournable Directeur des Victoires-Musiques
Vive l’interview-2014