Ged Marlon et Jean-Claude Leguay nous mènent en bateau au Théâtre du Rond-Point
Interview de Ged Marlon et Jean-Claude Leguay au Théâtre du Rond-Point
Nouvelle comédie fluviale
Une fantaisie aquatique
de et par Ged Marlon
et avec Jean-Claude Leguay
Théatre du Rond-Point
Réservations : +331 44 95 98 21
www.theatredurondpoint.fr
www.fnac.com
En salle Jean Tardieu (176 places)
du 9 janvier au 3 février 2013, 21h
Dimanche, 15h30, relâche les lundis
Av. Franklin D.Roosevelt 75008 Paris
Métro Franklin D.Roosevelt (ligne 1 et 9) ou Champs-Élysées Clemenceau (ligne 1 et 13)
Bus 28, 42, 73, 80, 83, 93
Parking 18 av. des Champs-Élysées.
Librairie : +331 44 95 98 22
Restaurant : +331 44 95 98 44
http://www.theatredurondpoint.fr/
Texte, mise en scène et interprétation : Ged Marlon et avec Jean-Claude Leguay
Voix off : Philippe Fretun
Lumière : Olivier Oudiou
Son : Bernard Valléry
Costumes : Christine Brottes
Scénographie : Jean-Pierre Larroche
Assistant à la mise en scène : Guillaume Junot
Production exécutive : FMD
En collaboration avec Chassot Production – coproduction Nouveau Théâtre d’Angers – CDN Pays de la Loire
« Le cerf en-dessous d’un certain poids et sans les bois, on appelle ça un sanglier ! »
Ged Marlon qui pose sa barque au Rond-Point navigue dans une comédie trempée d’absurdité et de loufoquerie.
Un rêve tendre comme des fesses de dauphin dans lequel il décroche la lune à qui la lui demande.
L’envie première de ce spectacle est de faire du théâtre de manière ludique, tels des enfants qui disent :« On dirait que t’es un cow-boy et moi un indien ! » La contrainte est de jouer dans une barque où seules l’imagination et l’improvisation permettent d’enchaîner les situations cocasses.
Le spectateur ira de surprises en surprises dans un univers burlesque et absurde.
Tout simplement !
Entretien :
Y a-t-il eu un déclic avant l’embarcation ? Un rêve déclencheur ?
J’ai des souvenirs de pêche de mon enfance, je trouvais magique le côté pochette-surprise, on lance sa ligne et l’on ne sait pas ce qui va en ressortir.
J’aime l’attente immobile, le bouchon qui frémit, le rien… On prend du retard sur le monde ! J’ai eu l’idée de la première Comédie Fluviale il y a plus de quinze ans, pour Les Privés, deux acteurs dont j’aimais le travail burlesque ; j’écrivais au fur et à mesure les situations et les dialogues, il y a eu de nombreuses versions avant d’arriver à un semblant de cohérence.
Aujourd’hui, j’ai inventé deux personnages différents avec un langage plus absurde, tout en conservant les situations loufoques et les gags visuels.
Ces embarqués qui naviguent à vue, sont-ils des clowns, des frères, des hommes perdus ?
Bravo, ils sont tout cela à la fois ! Enfin j’aimerais que le spectateur les ressente comme tels ! Ils sont hors hiérarchie sociale et n’ont d’autre ambition que de savourer l’instant présent avec leur logique. Des hommes perdus qui se sont trouvés.
Où vont-ils ? De quoi sont-ils les héros ?
Ils vont où leur imagination les mène et sont les héros de leur enfance, sans le savoir… Leur inconscient est collectif.
Vous portez cette comédie en tant qu’auteur, metteur en scène, acteur… Il faut pouvoir tout faire ?
Autant de casquettes : chapeau ! Non, je ne cherche pas à cumuler les mandats mais mon univers est fragile et n’est pas basé sur la recherche de l’effet et de l’efficacité, au contraire pour que cette écriture particulière, soit drôle et résonne, que l’on perçoive la loufoquerie des personnages, il faut accepter un état de jeu simple et naïf, sans psychologie ce qui est parfois déroutant pour l’acteur. Mon partenaire, Jean-Claude Leguay, est de cette famille poético-burlesque et sa complicité enrichit l’aventure.
Trouvez-vous que le monde, aujourd’hui, manque cruellement de fantaisie ? Est-ce ce qui vous motive ?
Je n’ai pas de motivation précise, j’essaie simplement de me surprendre et je constate qu’à chaque nouvelle aventure j’ai une tendance naturelle à dévier sur des terrains non balisés, je vrille facile c’est comme ça, je préfère le ruisseau à l’asphalte.
propos recueillis par Pierre Notte
Après un léger moment de pêche.
Davy : Tu t’es déjà fais mordre par un berger allemand ?
Bull : Non. Mais à la vapeur, c’est un de mes chiens préférés.
Davy: Tu es de quelle origine, cheyenne ?
Bull : Apache du côté de ma mère.
Davy : Geronimo ?
Bull acquiesce.
Davy : Alors ça ! J’ai un arrière petit cousin de mon oncle qui a été scalpé par Geronimo !
Bull : Et qu’est-ce qu’il est devenu ?
Davy : Mon oncle, il tient un pressing.
extrait Ged Marlon
Ged Marlon :
Au théâtre, Ged Marlon écrit, met en scène et interprète ses propres spectacles mais joue également sous la direction de Muriel Mayette, Frédéric Bélier-Garcia ou encore Jean-Michel Ribes qu’il retrouve pour Les Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio après avoir participé à la série télévisée Ça c’est Palace.
En 2002, il inaugure la salle Roland Topor du Théâtre du Rond-Point avec le spectacle Un simple froncement de sourcil.
Au cinéma, il tourne avec, entre autres, Patrice Leconte, Bertrand Tavernier, Andrzej Zulawsky, Claude Lelouch ou encore Gérard Oury, Philippe Le Guay, Artus de Penguern, Jérôme L’Hotsky, Pierre-Loup Rajot.
Jean-Claude Leguay
Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de 1975 à 1978, il travaille notamment sous la direction de Antoine Vitez, Charles Tordjman, Eric Elmosino, Laurent Vacher, Marcel Maréchal, Jean-Pierre Vincent, Peter Zadek, Joël Jouanneau, Claude Regy…
Il joue dans Games, qu’il co-écrit et co-met en scène avec Philippe Fretun et Ged Marlon, mais aussi dans J’aimerais bien aller à Nevers, co-auteur et co-metteur en scène avec Jean-Yves Chatelais et Dominique Balzer. Il joue et co-écrit Un palmier sur la banquise avec Jean-Yves Chatelais et Pierre Debauche, ce dernier qu’il retrouve pour La caravane aboie, le chien passe. Avec Jérôme Deschamps et Philippe Fretun, il co-écrit et co-met en scène La Famille Deschiens.
Au cinéma, il joue notamment dans Rien ne va plus de Jean-Michel Ribes. Il a également été dirigé par Gérard Jugnot, Claude Lelouch, Claude Zidi, Claude Pinoteau, Marion Vernoux et Marc Fitoussi.
Á la télévision, il tourne avec Jean-Michel Ribes dans la série Merci Bernard mais aussi Bruno Carrière, Thomas Gillou, Fabrice Cazeneuve, Jacques Rouffio, Sébastien Grall, Luc Berraud, Philippe Béranger, Marco Pico, Thierry Chabert, Olivier Langlois, Gérard Vergez, Bertrand Van Effenterre, Pierre Lary, Xavier Durringer…
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Dans Nouvelle Comédie Fluviale, il retrouve Ged Marlon qui l’avait déjà mis en scène dans Comédie Fluviale en 1997.
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