Nouvel Album “People, Hell and Angels” de Jimi Hendrix présenté par Yazid Manou sur FIP Radio
Jimi Hendrix a toujours été pour moi un Performer du temps “Woodstock”. Le mec qui fait de la guitare avec ses dents!
Le guitariste-chanteur-bassiste-compositeur qui joue jour et nuit.
L’homme aux pattes deph et au foulard autour du front.
J’ai toujours ressenti sa musique comme un (bon) délire psychédélique coloré, aux senteurs de cannabis et alcool.
L’image d’une ribambelle de femmes nues dansant autour de lui accompagnait évidemment ce film des années 68.
Un jour (il y a un an), je rencontre Yazid Manou.
Sa fascination pour Jimi Hendrix va complètement changer mon regard.
Non pas que je ne vais plus voir ses extravagances musicales, mais je ne vais plus écouter Jimi de la même façon.
Hier soir, il était invité par Luc Frelon et Emilie Blon Metzinger sur Fip radio pour la sortie du nouvel album posthume de Jimi Hendrix: People, Hell and Angels.
J’ai la chance de l’accompagner.
De 21h a 23h, Yazid parle de Jimi avec sa voix posé et son côté passionné.
Il répond aux questions de Luc et Emily,nous donnant des détails croustillants et nous faisant oublier l’heure qui passe.
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La musique Hendrixienne prend toute sa valeur.Jimi est là, devant nous.
Nous assistons pendant 2 heures à un concert privé et découvrons des versions inédites.
Je comprends alors l’envoûtement généré par cette musique depuis plus de 30 ans.
J’imagine que les auditeurs, pas forcément fans d’Hendrix, comme moi, soient touchés par ce magicien du Rhythm & Blues.
Exceptionnel moment grâce à Fip Radio, Luc Frelon et Emilie Blon Metzinger, Yazid Manou et Jimi Hendrix, ainsi que les techniciens, Massimo Fellini et Wissam El Kayer.
> Réécoutez la soirée spéciale Jimi Hendrix en Podcast
http://www.FipRadio.fr
Mais aussi le livre : Blues de Jimi Hendrix de Stéphane Koechlin – Castor Music
Yazid Manou est le gardien d’un mort comme Anubis dans la mythologie égyptienne, Jimi Hendrix. Il porte des fleurs sur sa tombe, soigne sa postérité, veille à sa gloire… En 1990, vingt ans après la mort de Jimi le 18 septembre 1970, il a organisé le festival « Jimi’s Back » à Paris pendant une semaine dont une soirée à l’Olympia qui a bouleversé sa vie. Il y a invité de nombreux artistes pour reprendre les thèmes du bluesman. Il a convié bien sûr en premier lieu l’ex-bassiste de Jimi, Noel Redding, personnage douloureux et attachant, frappé quelques mois plus tôt par un deuil terrible, la mort de sa fiancée Carol Appleby dans un accident de voiture. Depuis, la vie de Yazid – devenu par la suite attaché de presse indépendant – est rythmée par les nouvelles de la « famille Hendrix », disputes avec la sœur adoptive Janie, rencontre avec ceux qui l’ont connu (B.B. King, Eric Clapton, Paul McCartney, Johnny Hallyday, Miles Davis, Taj Mahal…), sorties d’albums (Jimi a davantage publié de disques une fois mort que vivant), disparition des témoins, Noel, Buddy Miles, Monika Dannemann (dernière compagne), Al Hendrix (son père) puis Mitch Mitchell. Il a construit sa vie autour d’un mort, de la mort en général. Yazid est un infatigable marcheur africain arpentant le pavé parisien en compagnie de son fantôme. Il a même aimé une fille rencontrée grâce à son héros qui se prénommait Marie… Comme dans la chanson de Jimi, « The Wind Cries Mary ».
À travers Yazid et le narrateur lui aussi passionné par l’œuvre hendrixienne, ce livre est la biographie de la mort d’une idole fascinante jusqu’à l’obsession. Il raconte (à rebours) l’existence de la star des années 1960 au gré du marathonien Yazid, des publications, expositions, films, objets dispersés aux quatre vents depuis quarante ans, et du culte dont il est l’objet. Il analyse l’inquiétant fétichisme, parle aussi du refus de mourir, et de la passion.
L’AUTEUR
Chroniqueur et critique musical, STEPHANE KOECHLIN est le fils de Philippe Koechlin, le fondateur de Rock & Folk. Il a écrit des ouvrages consacrés au blues et au jazz (John Lee Hooker et Le Blues, J’ai lu, coll. « Librio Musique » ; Jazz Ladies, Hors Collection) et des biographies (Bob Dylan, Épitaphes 11, Flammarion ; Brian Jones, l’âme sacrifiée des Rolling Stones et Ben Harper,Le Castor Astral ; James Brown, Gallimard ; Michael Jackson, la chute de l’ange, L’Archipel).
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