KO KO MO : 10 Ans de Passion et un Olympia en Ébullition
Rencontre avec KO KO MO chez Gibson, à l’Hôtel Kimpton St Honoré !
À l’occasion de leur concert explosif à l’Olympia, Warren MUTTON nous a accordé une interview entre deux trains, dans le cadre prestigieux Gibson à l’Hôtel Kimpton St Honoré.
10 ans de scène, un nouvel album audacieux et une équipe soudée : KO KO MO revient sur leur parcours, leurs inspirations et cette folle aventure musicale.
Interview de Warren (KO KO MO) – avant l’Olympia
Salut, c’est Warren de KO KO MO !
Aujourd’hui, je suis tout seul pour vous parler. Mon collègue est en interview de son côté, on a un train à prendre, donc c’est un peu speed… mais je suis là !
Un nouvel album et une belle évolution
Nous, on s’éclate. On sent qu’il se passe beaucoup de choses autour de cet album (STRIPED) et on en profite. Depuis 10 ans, on avance la tête dans le guidon : des concerts, beaucoup de concerts, et déjà la chance incroyable de pouvoir en faire. On espère que ça continuera comme ça.
Un visuel travaillé en famille
Pour les photos de l’album, c’est Bertrand Béchard qui s’en est chargé. On a aussi un superbe livret de 20 pages dans le vinyle ! Toute la partie graphisme et illustrations ? C’est Marie D. Pioux, ma chérie, qui l’a réalisée. Elle avait déjà fait nos autres pochettes d’albums, mais elle s’est vraiment éclatée sur celle-ci.
Une équipe qui s’agrandit
Aujourd’hui, le troupeau s’agrandit : on est huit ou neuf sur la route et sur scène. L’équipe n’a jamais été aussi chouette. On est là pour donner le meilleur de nous-mêmes, et on construit un nouveau show, avec un écran vidéo derrière nous. C’est tout nouveau pour nous, comme pour le public, et il y a plein de surprises scéniques.
On a mis 10 ans à construire cette équipe avec K20, avec la bienveillance qu’on voulait. On bosse en famille : Marie gère les pochettes et les visuels, et mon frère s’occupe des vidéos. Tout est fait maison. Mes parents seront d’ailleurs à l’Olympia cette semaine et ils sont trop contents !
Un lâcher-prise artistique
Sur cet album, on a lâché prise. Pendant longtemps, on pensait à la scène avant même d’écrire nos morceaux, on se mettait inconsciemment des barrières. Là, on s’est permis d’être plus variés, d’oser. Avec K20, on n’écoute pas que du rock. Ça a toujours fait partie de nous et ça se sent dans cet album.
Des rencontres marquantes et des grandes scènes
Depuis deux ans, on joue sur des scènes de plus en plus grandes. Mais attention, ce ne sont pas toujours celles qui procurent le plus de kiff. On aime aussi les petites salles, où tout est plus intimiste.
L’année dernière a été un festival de rencontres pour nous : on a assuré des premières parties incroyables comme celles de Jack White, Rival Sons et Matthieu Chedid. On n’a pas été déçus : ce sont de belles personnes, et humainement, c’était juste génial.
Le rock, un public fidèle
Le refrain “le rock est mort” ? Franchement, il faut changer de disque. Le public rock est l’un des plus fidèles qui existe. Même si tu t’absentes pendant 20 ans, ils ne t’oublient pas.
Sur notre dernière tournée, on a joué dans des SMAC (salles de musiques actuelles) et on a eu notre mot à dire sur les premières parties. On s’est fait plaisir en invitant des groupes qu’on avait envie de découvrir. Il y a un paquet de formations qui ont leur son et leur identité, et ça fait du bien !
L’Olympia, une salle mythique
L’Olympia, ça résonne toujours comme un endroit mythique. L’année dernière, on avait eu la chance d’ouvrir pour Royal Republic là-bas. Et honnêtement, je trouve que c’est bien d’être passé par cette porte-là avant d’être en tête d’affiche. Quand tu arrives à l’Olympia, tu sens l’âme dans les murs, ça te booste à fond. C’est pareil pour une salle comme la Cigale.
Quand tu sais que les gens sont là pour toi, pour partager cet instant, c’est juste incroyable. On a trop hâte de vivre ça.
Propos recueillis par Dominique Planche
EXTRAIT
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