Musique

Beat Assailant, Hip-Hop Rap Pop, interview Top et nouvel album.Beat Assailant, Hip-Hop Rap Pop, Top interview and new album.

LA RENCONTRE AVEC BEAT ASSAILANT

Le 11 Avril 2012,  j’ai rendez-vous avec Beat Assailant.
Je suis cet artiste depuis 2001, depuis la sortie de son premier album.
Je suis vraiment ravie de le rencontrer.
Il est jeune, tout sourire, presque timide et j’ai 15 minutes pour l’interviewer…

INTERVIEW VIDEO

> CHAINE YOUTUBE LA PARIZIENNE

BIOGRAPHIE

Beat Assailant est un rappeur américain né en 1977 à Miami.
Adam Turner est très actif dans le milieu “underground” de la musique Hip-Hop, notamment le Jazz rap.
Il est originaire de Miami mais il déménage rapidement à Atlanta. En grandissant, il devient très attiré par la musique et intègre la North Atlanta’s High School. Il fait ensuite ses “débuts” dans un Open Mic Battles organisé par Rowdy Records. Cela le conduit ensuite dans le studio du célèbre producteur Dallas Austin, le DARP studios, où il travaille avec des producteurs tels que Sol Messiah (Zulu Nation) ou Tim & Ted (LaFace Records). BA continue à travailler sans relâche et commence à se faire connaître en faisant les premières parties de concerts d’artistes réputés comme OutKast ou GZA du Wu-Tang Clan.

Lors d’un voyage touristique à Paris, il tombe “amoureux” de l’ambiance et de la culture musicale de la capitale française. Il décide alors de revenir régulièrement en France avant de s’y installer complètement. C’est donc en 2001 qu’il croise le chemin de Maxime Lebidois, aka “Zash” ou ” Danny Wild”, producteur, compositeur et guitariste.
Beat Assailant signe alors sur le label Twin Fizz Records et les deux musiciens commencent à travailler sur le 1er album, Hard Twelve. L’album est enregistré entre février 2002 et décembre 2003 au Twin Fizz Records Studios à Paris. “BA” et Maxime Lebidois conçoivent et dirigent l’album ensemble. Ils décident de mélanger un son purement “Hip Hop” avec du Jazz et de l’Electro, sans oublier de fortes tendances africaines et brésiliennes.
C’est pendant la création de “Hard Twelve” et à l’initiative de Max Lebidois que Thibault Renard (trompettiste, arrangeur notamment de Booster) et Nicolas Gueguen (claviers, aussi arrangeur de Booster) se joignent à l’histoire, permettant ainsi de compléter les compositions du duo.
L’album “Hard Twelve”ne possèdera au final qu’un seul featuring : Tash (Alkaholics), mais il faut aussi noter la participation discrète d’un ami d’enfance de BA : Danger Mouse sur 1 titre de l’album.

C’est 1 an avant la sortie de l’album “Hard Twelve”, en 2004, que l’idée d’un groupe purement acoustique voit alors le jour, avec l’ambition d’assumer une formation à 10 musiciens. Le premier concert du groupe au complet sera donné lors d’une Nuit Zébrée mémorable, en novembre 2004, à la Scène Bastille à Paris, et en direct sur l’antenne de Radio Nova. La radio parisienne deviendra d’ailleurs un soutien décisif et permettra au projet de se faire rapidement connaître sur le devant de la scène. À noter l’arrivée sur scène du saxophoniste Maxime Pinto début 2006. Les résultats ne se feront pas attendre et de fil en aiguille c’est un véritable collectif qui va naître autour du rappeur et du producteur – guitariste. 2 tournées majeures vont suivre en 2006 et 2007 pendant lesquelles Beat Assailant aura l’opportunité de jouer sur des scènes telles que le Paléo en Suisse, le Sziget à Budpapest, Jazz à Nice, Jazz à Vienne, Jazz à la Défense avec Maceo Parker, le Printemps de Bourges, le European Music Day à Athène, Les Vieilles Charrues, tout autant que des clubs plus intimes, et ainsi parcourir la France en long et en large, et commencer à voyager en Europe…

Son nouvel album actuellement dans les bacs : Beat Assailant – B

http://itunes.apple.com/fr/artist/beat-assailant/id82586375#fullText
http://www.deezer.com/fr/music/beat-assailant

C’est ainsi que le deuxième album “Imperial Pressure” va naître, conçu par et pour la route, testé sur le public, entre 2006 et 2008. En parallèle, BA et Maxime Lebidois décident de monter leur propre structure de production sous le nom de Dirty Dozen Records fin 2006. De cette manière, ils peuvent alors développer à temps plein dans leur propre studio, et initier le départ du deuxième album.
La relation avec la première maison de disques Wagram se complique au même moment, et dans une industrie musicale en totale mutation, l’idée de démarrer une collaboration de fond et de production avec le tourneur du groupe (Notre P’tite Entreprise) se met doucement en place. L’équipe du tourneur a su démontrer un véritable tour de force en imposant une formation musicale aussi dense en si peu de temps, et un schéma nouveau se dessine : une coproduction complète entre les artistes et le spectacle, suivant les traces d’un modèle émergent aux États-Unis.

Une première version de l’album “Imperial Pressure”sera finalisée en février 2007, date à laquelle Dj Pfel rejoint le collectif. En revanche une direction artistique de fond s’impose car cette version est loin de procurer les sensations que la formation a su mettre en place avec tant de concerts. C’est donc en plein milieu de la tournée 2007 que le groupe s’enferme à nouveau en studio, pendant 1 semaine, à Lyon, afin de capturer au mieux l’énergie qui caractérise le projet. La volonté est de faire des prises totalement live, avec la rythmique au complet dans une même pièce (cf Motown). Les conditions techniques du studio d’accueil sont catastrophiques, et la session manque de tourner court, mais obtenir une fenêtre pour réunir tous les musiciens est tellement complexe que le groupe persiste et fini par obtenir le résultat souhaité, avant de repartir sur les routes. La fin de la tournée comptera notamment 2 dates en Chine, à Pékin et à Shangaï, Il y aura environ 3 mois de production qui suivront pour finaliser le disque et permettre une sortie commerciale en février 2008 – la distribution du 2e album sera assurée par Discograph.

Entre temps Maxime Lebidois s’associe avec Maxime Pinto (saxophoniste sur scène) pour monter un duo de production et tous deux se dirigent vers la musique cinématographique. Ils signeront ensemble quelques bandes originales de longs métrages avant de décider avec Adam Turner de se lancer sur la production du 3e album. À la demande du rappeur, la direction souhaitée est hybride entre les 2 premiers albums, et tend vers un mélange plus électronique. Beat Assailant, appuyé par le duo de producteurs, signe avec le label Discograph en contrat d’artiste, et la maison de disques s’investit alors pleinement sur la production et la sortie du troisième album “Rhyme Space Continuum” (octobre 2009). Ben L’oncle Soul participe de manière très active aux voix de l’album et une transition live s’opère avec le remplacement du Dj Mr Viktor par le chanteur soul sur la première moitié de la tournée, de septembre à décembre 2009.

LE GROUPE

Au-delà du rappeur, Beat Assailant peut être considéré à part entière comme un groupe. La première version de la formation live comptait la présence de la rythmique, quatre cuivres et un choriste, une formule intermédiaire qui fit toute la tournée 2006 était composée de la rythmique, trois cuivres et deux choristes la formule 2007 / 2008 est la rythmique, trois cuivres, une chanteuse et un Dj. En règle générale la rythmique de base ne bouge pas.

FORMULE 2009 / 2010

Le poste de DJ est remplacé à nouveau par un chœur masculin en la personne de Ben l’Oncle Soul qui accompagnera le projet sur une quarantaine de dates.

Le trompettiste Lorenz Rainer remplace Thibault Renard de façon permanente

FORMULE 2008 / 2009 :

Mr Viktor Remplace Dj Pfel : Turntablism, Scratchs & Cuts – Pfel monte son projet BeatTorrent avec Dj Atom (autre C2C)

FORMULE 2007 / 2008 : 

Mise en place d’un dj avec l’un des 4 dj du collectif de C2C : Dj Pfel : Turntablism, Scratchs & Cuts –

Musiciens sur les formules précédentes : (de 2004 à 2009) Thibault Renard – Trompette, arrangements. (v 2005 / 2006) Yuanist Woods – vocals, Geoffrey Secco – saxophone ténor (v 2004 / 2005) Warren Walker – saxophone ténor, Geoffrey Secco – saxophone alto, Perle Lama – chœurs,

DISCOGRAPHIE

octobre 2005 : Hard Twelve (Twin Fizz Records / Wagram)
Singles : Hard Twelve – The Ante et I Like Cash3,
février 2008 : Imperial Pressure (Dirty Dozen Records/Notre P’tite Entreprise/Discograph)
Single : “Better Than Us”
octobre 2009 : Rhyme Space Continuum (Discograph)
Single : Spy Feat Ben l’Oncle Soul

> Site officiel de Beat Assailant

> Page facebook de Beat Assailant

Previous post

Solidays 2012, le bilan par l'AFP

Next post

"Le Festival Soirs d'été" OUÏ FM, Mairie du 3ème, c'est parti !

La PariZienne

La PariZienne

No Comment

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *