MusiquePortraits et Interviews

Interview de Thomas Fersen


Nouvel album le 23 Septembre

C’est à Paris, le 10 Septembre, que je rencontre Thomas Fersen.
Amélie, son attachée de presse, m’avait donné le mot de passe secret, celui qui ouvre la porte.
Devant l’interphone, je prononce donc les mots : « je vous aime beaucoup », puis, de la pointe de mon grand parapluie noir, je tape trois petits coups au sol, et la bobinette choit.
L’endroit est grand, avec une cuisine colorée et un salon tout en longueur.

Un piano, une caisse avec pleins de cassettes audio, un canapé immense et une petite voiture rouge en bois, l’hôte des lieux me conduit à la cuisine, autour d’une table ronde garnie de grappes de raisins frais.
Pour les besoins de l’interview, je donne le micro-cravate à Thomas Fersen afin qu’il l’installe. Il regarde le petit appareil que je lui tends.
Le temps d’une malice, l’objet anodin devient, dans les mains du poète aux doigts magiques, un objet imaginaire, un personnage introduit dans notre duo : « C’est un filtre à mots pour ceux que vous ne voulez pas entendre ?”
A peine quelques minutes après nos présentations, je rentre directement dans le monde des mots et des images de Thomas Fersen.

Ses yeux sont noirs et profonds, son visage est beau. Je suis un peu intimidée comme une enfant devant Merlin l’enchanteur. Chaque mot est un carrefour, une occasion d’emprunter une voie inédite, on a envie de se laisser bercer par sa voix sérieuse, mais que l’on sait espiègle.
Son pouvoir de faire de la magie avec les mots et avec le sourire m’a toujours hypnotisée, c’est le plus joli conteur que je connaisse.
Thomas Fersen sera en concert le 23 Novembre au Casino de Paris

Interview

Le 9ème album studio de Thomas Fersen sortira le 23 septembre, réalisé avec le groupe The Ginger & Accident
Onze titres dont Thomas Fersen a confié les arrangements et la réalisation à Cédric de la Chapelle et son groupe, The Ginger Accident, musiciens issus de la scène lyonnaise (S., Deborah Kant, Mazalda…), qui ont forgé leur identité aux côtés di crooner de Goa, Slow Joe.

Orgues, guitares, batteries millésimées rhytm’n’blues et rock sixties, mariés avec les cordes et les choeurs made in Bollywood arrangés et enregistrés a Calcutta par Deb Sankar Roy et Cédric La Chapelle, mais aussi les cuivres des stéphanois de ArtDeko et les choeurs de la classe de musique du conservatoire de Villefranche-sur-Saône.

Cet album a été enregistré au studio Kerwax (photo), ancien pensionnat de garçons de Loguivy-Plougras dans les Côtes d’Armor.

Découvrez un nouvel extrait de l’album de Thomas à venir le 23 septembre !
“Mes compétences”, dans un nouveau teaser animé !
Réalisation Jean-Matthieu Tanguy (www.magentaproduction.fr)

Albums studio


1993 : Le Bal des oiseaux (Tôt ou tard)


1995 : Les Ronds de carotte (Tôt ou tard)


1997 : Le Jour du poisson (Tôt ou tard)


1999 : Qu4tre (Tôt ou tard)


2003 : Pièce montée des grands jours (Tôt ou tard)


2005 : Le Pavillon des fous (Tôt ou tard)


2007 : Best of de poche “Gratte moi la puce” (Warner Music)


2008 : Trois petits tours (Warner Music)


2011 : Je suis au paradis (Tôt ou tard)

2013 : Mais oui mesdames (Tôt ou tard)

Albums en public

2001 : Triplex (Tôt ou tard)
2004 : La Cigale des grands jours (Tôt ou tard)
2006 : Bonne fête Hyacinthe (Tôt ou tard)

Et encore…

2003 : Thomas Fersen interprète un titre en duo avec Marina Vial : Quelque part dans l’univers, extrait de la BO de La Prophétie des Grenouilles
2004 : Thomas Fersen interprète 2 titres sur la compilation À l’attaque (disque de soutien) : Ah Quelle Tristesse et Bella Ciao
2005 : sur Plutôt tôt, Plutôt tard, album de duos des artistes du label Tôt ou tard, les chansons Escobar avec JP Nataf, Le bouton avec Bumcello, et La barmaid avec Jeanne Cherhal.
2006 : Reprise de Sacré géranium de Dick Annegarn, sur la compilation Le grand Dîner.
2007 : Il écrit Les piles (texte et musique) pour Vanessa Paradis dans l’album Divinidylle.
2008 : En janvier au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, il donne la représentation exceptionnelle d’un concert illustré en direct par Joann Sfar (l’auteur du Chat du rabbin), sur une idée de Benoît Mouchart.
Thomas Fersen interprète Le Petit bistrot avec Pierre Sangra, sur l’album le Banquet de Cristal, du groupe Red Cardell.
2009 : Il chante en duo avec Emily Loizeau le titre The Princess and the Toad, sur le 2D album de la chanteuse (Pays sauvage)
Reprise de Barcelone de Boris Vian, sur la compilation hommage On n’est pas là pour se faire engueuler !
Reprise de Madeleine de Jacques Brel, sur l’album Fiorina de Jean Corti.
2012 : Il écrit deux chansons pour le film Ernest et Célestine : La chanson d’Ernest, interprété par Lambert Wilson, et Ernest et Célestine, qu’il chante lui-même et qui accompagne le générique de fin.
2013 : Il participe au projet Pitt Ocha et la tisane de couleurs, mené par les Ogres de Barback, en interprétant deux titres LeVagabond, avec Rita Macêdo, et chantant quelques phrases sur Par’dis, chanson collective.
(Source Wikipedia)

http://www.ThomasFersen.com
http://www.facebook.com/ThomasFersenOfficiel
http://www.totoutard.com

Previous post

Journée PariZienne, Vogue Fashion Night, Hôtels, Musique et élégance

Next post

Portrait de Samia Ghozlane, femme du digital : Cyberelles

La PariZienne

La PariZienne

No Comment

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *