Soirée du 2 Novembre 2011

Il y a Paris; cette grande ville bruyante et belle, vivante et dure, avec du monde dans le métro, dans les bus, sur les trottoirs, dans les boutiques, il faut faire la queue dans les musées, réservez dans les restaurants, parler fort pour se faire entendre, les téléphones portables dans tous les sens, risquer sa vie pour traverser les rues…et….il y a hier soir!
Une porte, sans intérêt, Boulevard du Rochechouard, dans le 9ème.
Des escaliers étonnants, massifs, d’époque.

4 étages à monter avec des entre-sols puis une petite porte, presque invisible.
Je suis avec Amyitis, son ami Benjamin Diamond et 2 amis à eux que je ne connais pas.

Je les ai rencontrer en bas, sur le trottoir.

J’imagine qu’Amyitis a sonné car la petite porte s’ouvre.
Un homme, habillé d’une chemise blanche et d’un foulard noir, cheveux gris blancs avec des yeux pétillants et malicieux nous accueille.
C’est Ruben Alterio.
Je suis groggy par la montée des escaliers, la journée creuvante que j’ai passé et je ne suis pas vraiment sûre de ce que je ressens.

Car me retrouver chez quelqu’un qui n’a pas l’air d’être un “quelqu’un” lambda avec un joueur de piano, une belle cuisinière américaine, des jeunes femmes tout sourire et ravissantes, des jeunes hommes charmants dans un atelier loft parsemé de toiles de peintures, tableaux, pinceaux, bougies, miroir immense, fenêtre donnant sur le sacré coeur, je n’en reviens pas.

Ce soir, grâce à l’initiative de 3 amies – 1 américaine et 2 espagnoles – je découvre avec bonheur un Paris intimiste chez un artiste et une nouvelle façon de joindre : sortie, culture, apéritif, musique et gastronomie.

Une jeune équipe pleine d’avenir : “Un artiste à la table”