Le Petit Journal devient le Jazz Café Montparnasse !
A LA UNE
2018, cette année sera le début d’une belle nouvelle aventure pour l’ex Petit Journal Montparnasse, baptisé le Jazz Café Montparnasse. Repris par Monsieur Belharet, cet établissement mythique repart sur les chapeaux de Jazz men et women.
Du coté fourneaux, deux nouveaux chefs de cuisine qui viennent de grandes maisons (le Grand Bofinger et L’Hôtel Lancaster). Une carte impeccable et des prix imbattables. 250 places assises, 300 le samedi.
Sur scène, un programme d’excellents groupes qui enchantent les lieux, les yeux et les oreilles les jeudis, vendredis et samedis soirs de 21h à minuit.
La nouveauté ? l’entrée gratuite pour profiter de l’ambiance et un cocktail “La PariZienne” offert à vous lecteurs si vous dites que vous venez de ma part 🙂
Pour vous garer, le parking de la gare Montparnasse et bientôt un voiturier.
Créée en 1985, ce temple du Jazz renait de ses cendres. Car oui, après de nombreuses années de succès, d’histoires parisiennes épicées, un rachat, une revente et un autre rachat, l’enseigne en feu du centre commercial est bien tombée sur la terrasse du Jazz Café Montparnasse à peine une semaine avant l’ouverture! Tout ce pâté de maisons, le long de l’avenue du Commandant-Mouchotte, est en plein projet de réhabilitation et devrait complètement changer de look d’ici cinq ans. Il est prévu des immeubles, une nouvelle bibliothèque, un sérieux lifting à la galerie Gaieté. Le Pullman en travaux, la remise en beauté des lieux, peu importe le challenge pourvu qu’il y en ait un : Monsieur Belharet, pro de la restauration et amoureux du Jazz ouvre et là, je dois vous dire chers amis mélomanes, que c’est déjà un vrai bonheur. De belles surprises vous attendent.
GALERIE PHOTOS RESTO
Credit photos : Fréderic Beaugendre
PETITE HISTOIRE
C’était une adresse mythique pour les amoureux du jazz. Michel Petrucciani ou Eddy Louis s’y produisaient, à une époque où le jazz rayonnait à Paris, à Montparnasse mais aussi dans d’autres clubs de la capitale comme le New Morning, le Sunset, le Duc des Lombards.
Sa renommée s’est établie au fil du temps avec des musiciens de la scène française et internationale : Stéphane Grappelli, Claude Nougaro, Michel Petrucciani, Rhoda Scott, Claude Bolling, Manu Dibango, Didier Lockwood ou encore Mina Agossi.
André Damon est le créateur du French Pub qu’il achète boulevard Saint Michel à Paris en 1969 et qu’il transforme en “Petit Journal” en tapissant les murs d’un ancien journal.
Le nom “petit journal” viendra naturellement par ses clients. Petit à petit, les plus grands noms du jazz vont venir chez lui. Pas pour le cachet mais pour le climat, l’ambiance. C’est le succès et sa notoriété devient trés importante dans les soirées parisiennes. Pas de luxe mais une “qualité humaine” de M. DAMON. En 1985, il duplique le Petit Journal pour l’installer quartier Montparnasse, il y aura donc 2 “petit journal” Saint Michel et Montparnasse.
Il a écrit les “mémoires du Petit Journal” qui se lit comme un roman pour raconter son histoire avec son épouse Simone. Trés attaché à Prades d’Aubrac et à Saint Côme, il est revenu au pays pour habiter désormais à Espalion dans l’ancienne maison Majorel.
Voici comment il présente son parcours :
” Venu de mon Aveyron natal à l’âge de 17 ans, sans le sou et avec le certificat d’études en poche, j’ai découvert Paris en servant des apéritifs anisés et des diabolos menthe.
Boulimique du travail, j’ai gravi les échelons, animé par une folle envie de réussir et j’ai pu réaliser mon rêve : devenir mon propre patron. J’ai acheté une affaire, puis une autre, revendant ici, rachetant là. Jusqu’au jour où le rêve a tourné au cauchemar.
Sans doute y a-t-il un bon Dieu pour les limonadiers aveyronnais. Car au moment où tout semblait me filer entre les doigts, j’ai rencontré le jazz, et la musique m’a sauvé. En organisant des concerts, modestes et improvisés d’abord, puis avec de vrais professionnels français et étrangers comme Sacha Distel, Eddy Louiss, Claude Nougaro, Michel Petrucciani, Manu Dibango, Stéphane Grappelli, Kenny Clarke, Henri Salvador, Richard Galliano, le Golden Gate Quartet…
J’ai réussi à remonter la pente glissante qui m’entraînait vers la faillite. J’ai surtout découvert cet autre monde, peuplé de musiciens bohèmes, de géniaux saltimbanques et d’instrumentistes fous. Et tous ces gens, je les ai aimés. ” André Damon
LE JAZZ CAFÉ MONTPARNASSE AUJOURD’HUI
Programmation du Jazz Café Montparnasse
Site officiel du Jazz Café Montparnasse
Page Facebook du Jazz Café Montparnasse
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