“Doris Darling, vous êtes une belle salope!”
Ce n’est pas moi qui le dis mais Sydney, un des personnages de cette pièce haute en couleur, haute en talons et en gros mots.
Qui est Doris Darling ? Une femme médiatique qui vit du malheur des autres et qui le revendique. Elle boit, sniffe, se “tape” un petit jeune même si elle est attirée par les femmes.
Marianne Sergent tient ce rôle à la perfection.
Cette belle femme, habillée de cuir, de strass et de paillettes, nous fait mourir de rire avec sa gouaille et ses réparties assassines.
Une très belle surprise au Théâtre du Petit Saint-Martin.
A partir de 14 septembre 2012 au Théâtre du Petit Saint-Martin
Doris Darling
Une comédie anglaise de Ben Elton avec Marianne Sergent
Traduction, Adaptation, Mise en Scène : Marianne Groves
Egorgeuse de réputations, serial killeuse de carrières, Doris Wallis promène sa plume assassine dans la presse people anglaise, drapée dans un esprit de répartie qui fait les personnages de théâtre inoubliables, et régnant sans ambage sur une cour de quatre personnages aussi serviles que drôles. Comédie à suspense, anglaise, contemporaine, déjantée et redoutablement bien construite, Doris Darling est une farce sur les ravages comiques de la vanité humaine. L’écriture de Ben Elton, jubilatoire, libérée, surprend le spectateur sans relâche jusqu’à la dernière image. On devine quelques beaux fantômes, Oscar Wilde, les Monty Python, Ab-Fab, Bette Davis… The show must go on. Mais que ne ferait-on pas pour son petit quart d’heure de célébrité? A ne rater sous aucun prétexte à partir du 14 septembre au Théâtre du Petit Saint-Martin !
« Doris Wallis est un épouvantable personnage. A bitch. « Silly Cow », disait Ben Elton dans son titre original. Une méchante, haineuse, rageuse, injuste, ravageuse, dévastatrice, ignoble… Une merveilleuse salope. Côte de carne grillée sur son lit de piment de Cayenne. Tentation bien trop grande pour qu’une gourmande comme moi sache y résister. Et lorsque le steak au poivre enchaîne sur, non pas une, mais quatre cerises sur le gâteau, ce serait tout simplement un péché de ne pas succomber !
Donc, pour résumer cinq ans en quelques lignes, le projet Doris Darling est né sous l’égide d’un triple coup de foudre. Marianne Groves déniche un texte sur les étagères d’une librairie anglaise. Jean Robert-Charrier glisse la traduction dans sa valise à l’occasion d’un voyage lointain. Marianne Sergent endosse le rôle avec une santé inégalable… Amélie Etasse, Eric Prat, Yannick Laurent, Thierry Lopez la rejoignent. Et Jean-Claude Camus dit oui.
Happy dinguerie. C’est tout le sens de notre travail, et qu’on ne s’y trompe pas, ça va être du sport. Vous en dévoiler plus serait gâcher votre plaisir de spectateurs, car Doris Darling est, aussi, une comédie à suspense… Bette Davis le disait mieux que quiconque : « Fasten your seat belts. It’s gonna be a bumpy night ! » Marianne Groves, adaptatrice et metteur en scène
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“Doris Darling, vous êtes une belle salope!”
Ce n’est pas moi qui le dis mais Sydney, un des personnages de cette pièce haute en couleur, haute en talons et en gros mots.
Qui est Doris Darling ? Une femme médiatique qui vit du malheur des autres et qui le revendique. Elle boit, sniffe, se “tape” un petit jeune même si elle est attirée par les femmes.
Marianne Sergent tient ce rôle à la perfection.
Cette belle femme, habillée de cuir, de strass et de paillettes, nous fait mourir de rire avec sa gouaille et ses réparties assassines.
Une très belle surprise au Théâtre du Petit Saint-Martin.
A partir de 14 septembre 2012 au Théâtre du Petit Saint-Martin
Doris Darling
Une comédie anglaise de Ben Elton avec Marianne Sergent
Traduction, Adaptation, Mise en Scène : Marianne Groves
Egorgeuse de réputations, serial killeuse de carrières, Doris Wallis promène sa plume assassine dans la presse people anglaise, drapée dans un esprit de répartie qui fait les personnages de théâtre inoubliables, et régnant sans ambage sur une cour de quatre personnages aussi serviles que drôles. Comédie à suspense, anglaise, contemporaine, déjantée et redoutablement bien construite, Doris Darling est une farce sur les ravages comiques de la vanité humaine. L’écriture de Ben Elton, jubilatoire, libérée, surprend le spectateur sans relâche jusqu’à la dernière image. On devine quelques beaux fantômes, Oscar Wilde, les Monty Python, Ab-Fab, Bette Davis… The show must go on. Mais que ne ferait-on pas pour son petit quart d’heure de célébrité? A ne rater sous aucun prétexte à partir du 14 septembre au Théâtre du Petit Saint-Martin !
« Doris Wallis est un épouvantable personnage. A bitch. « Silly Cow », disait Ben Elton dans son titre original. Une méchante, haineuse, rageuse, injuste, ravageuse, dévastatrice, ignoble… Une merveilleuse salope. Côte de carne grillée sur son lit de piment de Cayenne. Tentation bien trop grande pour qu’une gourmande comme moi sache y résister. Et lorsque le steak au poivre enchaîne sur, non pas une, mais quatre cerises sur le gâteau, ce serait tout simplement un péché de ne pas succomber !
Donc, pour résumer cinq ans en quelques lignes, le projet Doris Darling est né sous l’égide d’un triple coup de foudre. Marianne Groves déniche un texte sur les étagères d’une librairie anglaise. Jean Robert-Charrier glisse la traduction dans sa valise à l’occasion d’un voyage lointain. Marianne Sergent endosse le rôle avec une santé inégalable… Amélie Etasse, Eric Prat, Yannick Laurent, Thierry Lopez la rejoignent. Et Jean-Claude Camus dit oui.
Happy dinguerie. C’est tout le sens de notre travail, et qu’on ne s’y trompe pas, ça va être du sport. Vous en dévoiler plus serait gâcher votre plaisir de spectateurs, car Doris Darling est, aussi, une comédie à suspense… Bette Davis le disait mieux que quiconque : « Fasten your seat belts. It’s gonna be a bumpy night ! » Marianne Groves, adaptatrice et metteur en scène
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