Interview de Pascal Légitimus : L’Alphabétisier
Paris, le 23 Juin 2021
Il est presque 15h lorsque Pascal arrive, casquette sur le crâne, blouson, jean et pull beige au salon Marie-Antoinette du Petit Versailles du Marais. Il pleut.
Nous avons rendez-vous pour parler de son livre, l‘Alphabétisier, éditions Michel Lafon, qu’il a écrit avec son ami et éminent journaliste Gilbert Jouin.
Ses yeux sont pétillants et je suis déjà sous le charme…
Nous commandons un chocolat chaud, je lui tends le micro et c’est parti.
INTERVIEW
MAIS AUSSI :
Y aura t il un tome 2 ?
On y a pensé un moment donné mais en fait c’est un bouquin qui est assez épais ; Il fait 288 pages, et je pense qu’on a fait le tour.
Alors on s’était dit, il y a des rubriques, on va faire l’alphabet mais du coup on va rajouter d’autres choses.
On a nourri le bouquin au fur et à mesure. On a commencé à déconner, à délirer, on a trouvé des chansons, on en a détourné, on a créé des fausses épitaphes, on a détourné des maximes, donc en fait, c’est un bouquin de détournement.
Et d’ailleurs quand on voit la première de couverture, on voit la préfarce d’Alex Vizorek.
Donc déjà ce mot-là: la préfarce donne le ton du bouquin.
Je considère que c’est un livre d’humour philosophique.
Ce n’est pas un truc pour blaguer tout simplement, ce n’est pas que drôle, il y a aussi de la réflexion
C’est un peu la manière dont je travaille depuis des années .
j’aime bien écrire mais il faut qu’il y ait du sens, et les sens, l’essence ça fait avancer les voitures .
Voilà, et aussi le cerveau…
Penses-tu que nous allons nous approprier des mots de l’Alphabétisier ?
Il y a des expressions qu’on utilise plus du tout comme « au poil » même « c’est génial », on dit « c’est d’enfer » et d’où ça vient de Denfert Rochereau? aucun rapport ! ou alors on dit « bise,salut, bise, tu, bise, vas, bise, bien, bise ? » donc ça les gens l’ont récupéré et « Manu tu descends ? » les gens l’ont récupéré.
« Golo golo dans la case » les gens l’ont récupéré, donc du coup les gens s’approprient ce qu’ils veulent. C’est ça qui est intéressant.
Peux-tu me parler de tes projets ?
Je me suis rendu compte que parler des projets, c’est mieux de les vivre et d’en parler après. Pour l’instant j’écris un long métrage. C’est tout ce que je peux dire. Un film qui se passera dans un hôpital. Je suis désolé mais superstition oblige…
Propos recueillis par Dominique Planche
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BONUS
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