Un Samedi en famille au Mondial du Tatouage
LES FAMILLES AU MONDIAL DU TATOUAGE
“Aller au Mondial du Tatouage est devenue une sortie familiale. On pourrait comparer le lieu à un centre commercial où la foire du trône est à l’honneur, avec tout au long de la visite des distractions visuelles parsemées de logos publicitaires, puis sonores (concerts). On y va faire ses courses ou se distraire. Maman a pris rdv avec un tatoueur pour cacher un tatouage horrible qu’elle a fait lorsqu’elle était au lycée tandis que Kévin reste avec papa pour manger une saucisse frites. Moi je me balade pour choisir ce que je vais me faire tatouer sur le bras…”
Propos de Rebecca, 18 ans samedi 4, de passage au salon avec sa famille.
En écoutant ce témoignage, j’ai voulu en savoir plus sur les motivations des familles à être au Mondial du Tatouage. J’ai interviewé quelques enfants et parents présents ce jour-là. Ils étaient nombreux et je n’ai évidemment pas pu tous les interroger.
Que veulent les enfants et leurs parents ?
Nolan 5 ans préfère regarder les filles et collectionne les flyers. Il ne sait pas si il se fera tatouer.
Virgile, tatoueur (Kromatique) au 4 rue d’Alésia à Paris me présente sa fille Myla, ” une future tatouée”
Anaîs 21 ans, est déjà tatouée et ce n’est que le début! C’est elle qui a motivé son père Eric et son frère Arthur 9 ans de venir au salon.
Eric porte d’ailleurs un tee-shirt qui montre qu’il est fier de sa fille tatouée. Il pense à se faire tatouer dans un futur proche. Arthur aime les tatouage mais ne sait pas trop s’il fera le pas. Il n’aime pas les piqûres…
Lucas, 7 ans est sûr de lui ! Il veut se faire tatouer Pikachu lorsqu’il aura 18 ans et Elise, 10 ans Hello Kitty. Ses parents sourient de leur certitude enfantine en leur disant ; “On en reparlera lorsque vous aurez 18 ans”
Anaïs est fatiguée car elle vient de passer entre vendredi et samedi 14 heures à se faire tatouer le dos. Son tatoueur, Jean-Pierre Mottin l’attends dans 3 heures pour continuer. En attendant, avec son mari Geoffrey et ses enfants, Gabriel 9 ans et Eva 5 ans, elle se détend. Ses enfants aiment les tatouages mais ne savent pas encore si ils se feront tatouer.
Eddy s’est fait tatouer le visage et le nom de son ex sur son bras, il y a longtemps. Il souhaite le faire recouvrir mais c’est un billet de 1000 euros. Ça les vaut largement vu que sa chérie Cindy, c’est fait tatouer son prénom à lui “Eddy” un peu partout. Ils ont deux enfants : Emilien et Erwin.
Nicolas 11 ans adore les serpents et c’est ce qu’il se fera tatouer plus tard. Comme son père Christophe qui a commencer les tatouages il y a 3 ans et qui ne s’arrêtera pas.
Maeva, 9 ans assiste avec son père Jéremy au Mondial du tatouage depuis 2 ans. Elle sait qu’elle se fera tatouer et a un regard très mature sur ce qu’elle veut. Du noir et blanc et du floral.
Ces témoignages montrent le tournant qu’à pris l’image du tatouage dans la société. Ce n’est plus un acte de rebellion sociale mais bien un désir de mettre de l’art sur son corps. Ce que la plupart des personnes disent c’est que le tatouage s’est démocratisé. Certes, mais les puristes veulent-ils qu’il se banalise ? Etre différent sera bientôt ne pas être tatouer…
Quelques photos d’ambiance
Comme chaque année au Mondial du Tatouage, on retrouve le stand des Hells Angels. Cette année, c’est Filo qui est là avec son flyer du rassemblement évènement Support Party au Dock Eiffel de la Plaine Saint Denis, le 26 et 27 mai 2017. Avec Sony Barger s’il vous plait! Filo et Serious Publishing, sa maison d’édition, sortira son livre le 26 Mai
Les 60 ans de couleurs de Sonny Barger en photo
Introduction de Sonny Barger.
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