ÉvènementsMusiquePortraits et Interviews

Émotions Introspectives: March Mallow et leur Voyage Musical – ITW

Nous avons rendez à Paris 16, à l’hotel Félicien avec Astrid VEIGNE (chanteuse) et Eric DOBOKA (guitariste) des MARCH MALLOW.

Bruno LABATI, leur attaché de presse, m’avait fait découvrir ce groupe il y a quelques mois et j’étais littéralement tombé en amour pour eux.

Il fallait que je les rencontre.

Et je souhaitais qu’ils acceptent, lors de cette interview, de jouer un morceau pour moi et pour vous chers lecteurs. Ce qu’ils feront pour mon plus grand bonheur.

Astrid, dans une belle robe longue verte et Eric, avec une casquette topissime, m’attendent et nous allons faire connaissance.

MARCH MALLOW nous donne rendez-vous le 23 Mai à 19h30 au SUNSET, 60 rue des Lombards, Paris 1 et nous y serons !!

 

INTERVIEW D’ASTRID et ERIC DES MARCH MALLOW

Comment s’est créée March Mallow ?

Astrid: C’est la rencontre d’Éric DOBOKA  avec  Christian D’ASFELD.
Avec Éric, on se connaît depuis très, très longtemps puisqu’on est de la même famille. C’est mon oncle. Christian est un musicien cannois qui est venu s’installer au Mans. Éric et Christian se connaissent depuis très longtemps puisqu’ils ont fait pas mal de musique ensemble. Et moi, quand j’ai commencé la musique, c’est une personne avec qui j’ai eu l’occasion de collaborer.
On s’est retrouvés un jour tous les trois pour travailler autour de ce projet. On discutait des choses qu’on aimerait bien essayer et qu’on aimerait bien faire.
C’est Éric qui avait initié cette rencontre.

Éric: C’est une musique que j’avais déjà abordée quand j’avais 20 ans. Les grandes chanteuses, les grandes divas, Billie HOLIDAY, Ella FITZGERALD, Jeff BECKER aussi, dont je suis un grand fan.
J’avais déjà fait un projet comme ça.

Et 30 ans après… Nous sommes partis sur autre chose de beaucoup plus introspectif. Avec un vrai projet. Nous avons fait un premier album de construction, on va dire. Tout en s’inspirant du son de Nat KING COLE. Piano, contrebasse, guitare. Le premier album est conçu comme ça. Il y a juste Jean-Pierre DEROUARD qui est venu poser quelques trompettes.

Quel est l’accueil du public pour votre nouvel album ?

Astrid: Cet album est une aventure incroyable puisqu’il y a des compositions. Ça a été un défi pour nous ! Il a fallu qu’on reste dans le mood de cette époque tout en faisant quelque chose de nouveau tout en étant imprégné par ce que l’on avait déjà fait. D’avoir pu partager avec le public qui nous a donné un retour formidable, ça nous a fait du bien.

Comment organisez-vous votre vie autour de votre musique ?

Éric: Alors, sur le premier album, on se voyait très, très régulièrement parce qu’on avait besoin de construire ce son. Et là, quand on a composé ce dernier album, on a pu organiser des résidences. On a mis en place des concerts dans des centres culturels. On a pu travailler notre sept pendant des semaines et des semaines. Maintenant, on a quand même besoin de répéter, mais un peu moins souvent quand même.

Vous avez également la dégaine de cette époque. C’est vraiment vous ?

Astrid: Je suis allée dans une boutique à Paris qui s’appelle Mamz’Elle Swing pour acheter mes tenues. Il y a quelque chose d’assez incroyable lorsque l’on porte ses vêtements. Ça nous conditionne complètement dans notre musique et la magie de la scène. L’ambiance devient immédiatement celle que l’on a envie de transmettre. Il y a une retenue, une pudeur, une introspection.

Qui compose les musiques et les paroles ?

Astrid: On a organisé une résidence de création où chacun venait avec ses idées, on a recoupé par la suite, on a retravaillé chacun de notre côté, et on a tout remis en commun. Ensuite, j’ai écrit les textes. Il faut que l’on se retrouve tous dedans pour qu’il y ait cette émotion.

Éric: On a fait en sorte d’enregistrer l’album avec le matériel de cette époque-là. Du coup, ça ajoute aussi à cette ambiance des années 50. On n’a pas fait un album avec les nouvelles technologies avec un son très propre, très clean, ce n’est pas ce que l’on voulait. Déjà, il fallait que l’on trouve le bon lieu, le bon studio, avec des micros rubans. C’est un ami qui s’est installé dans la Sarthe avec le matériel qui nous allait parfaitement. Le principe, c’est un micro stéréo au centre qui prend tout l’orchestre, il y a un micro pour la voix. En gros, on pou

rrait enregistrer avec trois pistes. Et après, le mix se fait avec le placement de chaque instrument dans la pièce. On a donc un son très spatial, comme si on était dans la pièce finalement, un peu feutré.

Astrid: On espère voyager avec notre musique. Pour l’instant, les rapports des écoutes, c’est le Mexique, le Canada, le Japon, l’Allemagne aussi !

Comment arrivez-vous à vivre votre vie privée avec tout ça ?

Éric: La vie privée, ce n’est pas facile. C’est vraiment, vraiment une question d’organisation, d’agencement de planning. En vrai, ce n’est pas facile.

 

Est-ce que vous avez quelque chose à dire sur le dernier album ?

Astrid: Dans cet album, il y a un synopsis. Comme dirait Éric, il y a un mot qui est très important, c’est le mot introspection. On a réfléchi à notre concert de cette façon-là. On a souvent fait le parallèle avec le polar. Une ambiance. On arrive dans un endroit et on propose aux gens de nous retrouver dans un espace-temps, dans une bulle. Et de leur permettre de vivre leurs émotions au moment où on joue ces morceaux là.

Voyagez avec nous, que ce soit dans le temps ou dans l’émotion.

Propos recueillis par Dominique Planche

MARCH MALLOW transcende les frontières du temps pour capturer l’essence émotionnelle d’une époque révolue.
Leur musique blues et jazzy évoque une palette d’émotions intemporelles, guidant les auditeurs à travers un voyage nostalgique vers les rues animées de Harlem ou les bars enfumés de Chicago.
Portée par la voix envoûtante d’Astrid VEIGNE et la virtuosité des musiciens, chaque note résonne avec une profondeur qui touche l’âme, transportant ceux qui écoutent vers un état de contemplation et d’émerveillement. MARCH MALLOW invite chacun à se perdre dans l’histoire de la musique, offrant un refuge où les souvenirs se mêlent à l’émotion pure et où le présent se fond dans le passé.

Un vrai coup de coeur !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Site officiel de March Mallow

Page Facebook Officielle March Malllow

Instagram Officiel March Mallow

Booking : LA ROUTE PRODUCTIONS
Contact booking : Karine ESTEBAN / karine@larouteproductions.com / (+33) 06 61 76 71 55

Previous post

Conversation Intime avec Jewly : Rockeuse Strasbourgeoise passionnément engagée

Next post

L'évènement ABTrack : le 6 et 7 Juillet 2024 à Vaulx-en-Velin

La PariZienne

La PariZienne

No Comment

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *