MusiquePortraits et Interviews

Steve Rothery, les cordes sensibles de Marillion nous parle de “Gaza”

Le 17 Janvier 2013
Grassouillet et légèrement chauve, Steve parvient tout de même à nous faire rêver…
Ses réponses sont réfléchies et posées. Son regard se perd d’ailleurs dans ses réflexions et avec beaucoup de calme et de sérénité, il nous explique Marillion et ses aspirations.
Depuis 1979, Steve Rothery est le guitariste du groupe Marillion. Il considère que chacune de ses notes existe pour apporter de l’émotion.
D’ailleurs, chaque mot qu’il dira durant l’interview sera chargé d’émotion et de sens.
De passage à Paris pour deux concerts au Trianon, Steve Rothery me reçoit tout sourire.

Interview complète de Steve Rothery – Janvier 2013

Quand êtes-vous venus jouer pour la première fois en France ? 

Heu, je crois que c’était … aux environs de 83, mais je ne pourrais pas l’assurer, on tourne depuis si longtemps maintenant, la première fois, c’était il y a trente ans, et toutes les dates semblent toutes se mélanger ? J’ai quelques souvenirs de concerts en France quand on y a joué, je me rappelle de la fois formidable au Zénith, et quand on a joué à Bercy au milieu des années 80 , et à l‘Elysée Montmartre, et le spectacle à l’Olympia il y a quelques années. Paris est toujours très spécial sans y être venu pour plusieurs dates, ça a toujours été l’un de mes endroits préféré pour jouer, j’ai de vrais bons amis ici. C’est une ville épatante à visiter. Et oui, c’est toujours un plaisir.

En France, avez-vous une anecdote Rock n roll à nous raconter ?
Non, nous n’avons pas d’histoires rock n roll vraiment, ça n’est pas notre tasse de thé, ce genre de choses. Non vraiment, rien à signaler, seulement beaucoup de très bons souvenirs, avec de bons amis ici. Durant le temps libre que j’ai ici, ça a toujours été super de sortir avec des parisiens, à l’inverse de sortir en tant que touriste, parce qu’ainsi, on apprécie mieux un autre aspect de la ville et ça a été très important.

Pouvez-vous nous parler de votre dernier album ? Est-il plus pop que les autres ?
Ah, pop ? je ne sais pas si je dirais pop, je n’aurais pas dit que « Gaza » est pop, euh « Montreal » ou « Sounds that can’t be made », il y a beaucoup de chansons très longues dans cet album.
Je crois que la seule dont on puisse dire qu’elle est pop, c’est peut-être « Power », éventuellement « Pour my love », on n’a pas vraiment d’idée quand on se réunit pour écrire, on voit comment la chanson évolue. « Gaza » est un morceau que l’on joue depuis très très longtemps donc, on n’essaie pas, enfin, peut-être que d’une certaine manière on devrait essayer d’écrire une chanson de radio, mais quand on est au milieu d’un processus de création, on essaie juste de rendre chaque chanson, chaque idée aussi spéciale que possible.

Comment est accueilli votre dernier album par vos fans ?
Et bien, la réponse dans le monde entier a été fantastique, à vrai dire, mais de la part des médias et de la presse, non, on n’a pas eu de retours aussi bons. Dans l’histoire du groupe, oui, on est vraiment très contents de l’accueil.

Pourquoi avoir écrit « Gaza » ?
Et bien, tout d’abord, ce n’est pas une chanson politique, ça parle d’un enfant, grandissant durant les troubles, essayant de se construire une vie, et … c’est vraiment un sujet très difficile, d’en parler avec les gens, parce que chacun a une opinion, et certaines de ces opinions sont basées sur des perspectives personnelles ou des croyances personnelles, la foi, ce qui fait qu’il est très difficile de communiquer à ce sujet.

Le thème central est seulement un point de vue humanitaire : c’est une situation terrible.

La vie de ces enfants, sans dire qui a raison ou tort, sans chercher à condamner quiconque : n’y aurait-il pas quelque chose à faire pour essayer de résoudre cette situation ? Ça semble si injuste que ces enfants doivent souffrir, il devrait y avoir quelque chose, peut-être pas une solution, mais quelque chose pour rendre ça vivable.

Si ce n’est pas une chanson politique, quel est le message que vous avez voulu faire passer ?
Je crois que c’est ce qu’on doit faire, essayer de s’éloigner d’un point de vue unique, ce dont la chanson parle, c’est que chacun doit ouvrir son esprit, pour voir, considérer, tous les aspects d’une problématique et ne pas en rester à sa propre perspective, essayer de comprendre le schéma d’ensemble, l’image globale, pour réussir à trouver une vraie solution.
Et à vrai dire à Paris et les juifs, ça va être intéressant. mais bon, comment décider d’écrire une chanson au sujet de vos sentiments, ou de situations dans le monde sur lesquelles vous voulez diriger l’attention et faire en sorte que les gens se rendent compte, aient conscience de ce dont il est question et les faire espérer d’apporter un changement, je crois,

nous avons reçu des invitations de concerts en Israel, depuis que l’album est sorti, alors, qui sait ?

Pour vous, quel est le rôle d’un artiste qui commente ce qui se passe dans le monde, comme Bob Dylan l’a fait ?
Et bien, nous avons commenté des sujets variés tout au long de notre, carrière, en fait,
dans des chansons telles que « When I record » « A few words for the dead », c’est toujours au sujet de situations universelles, la futilité des guerres, la haine, la capacité de l’homme à faire le pire comme le meilleur. Et donc si, enfin on est un groupe qui existe depuis trente ans, on a fait 17 albums, on doit avoir la liberté d’écrire la musique qu’on veut écrire, et d’explorer les thèmes que l’on pense devoir mettre en lumière, sans pour autant prêcher, parce que quand on est un groupe, on peut rapidement tomber dans le piège de suivre le point de vue de l’un d’entre nous, en oubliant notre propre perception de l’univers, du bien et du mal, et dans la vie, c’est aussi simple que ça.

Avez-vous déjà eu une chanson qui ait dérangé dans le passé ?
Quand on a fait le premier le premier album, on a fait une chanson sur le conflit en Irlande du nord, ça a été vu comme, pas exactement de la même manière, mais mettre la lumière d’une certaine façon, en essayant de faire réfléchir les gens, c’est que l’on veut faire avant tout, faire réfléchir les gens, je veux dire, en général, la réponse aux chansons a toujours été très positive, même de la part des gens qui ont une opinion stricte sur le sujet, c’est difficile, c’est un sujet tellement … délicat, et parfois, la foi des gens donnent un point de vue très rigide sur le monde, vraiment, qui ne peut pas être remis en question et, c’est dommage.

Vous êtes les premiers à avoir mis en place un système de souscription pour financer vos disques… et même avant l’ère Internet. Aujourd’hui, qu’en est-il ?
Oui, on a commencé peu de temps après, au moment où ces fans ont lancé la course des 70 000$, qui nous a permis de faire une tournée en Amérique du nord. Cela nous a rendu conscients du pouvoir de nos fans de base, et quand on est partis, on avait 8 bras à disposition dans l’équipe  et trois labels indépendants et après quand on a quitté un des labels, on a dû décider, est-ce qu’on dépend d’un label ou est-ce qu’on essaie de le faire tous seuls. Et c’est ce qu’on a fait, on s’est tournés vers nos fans de base, avons demandé à certains s’ils seraient intéressés de payer pour notre travail, et on a pu  continuer une année supplémentaire, et 15 000 personnes ont dit « oui », on vous donne l’argent pour que vous puissiez faire votre disque, obtenir les licences, le matériel dont on avait besoin. Ça a été le premier exemple de souscription volontaire de masse. Et dans beaucoup d’endroits, on est perçus comme des pionniers, les inventeurs de la souscription de masse et c’est devenu un modèle au sein de l’industrie de la musique, pour beaucoup d’artistes, d’avoir une indépendance vis à vis des grands labels et de récolter de l’argent directement auprès de leurs fans, ce qui, je crois que c’est la seule véritable manière de fonctionner, à moins que vous ne soyez un grand artiste qui vend beaucoup. Pour des artistes d’un niveau inférieur, c’est très important que ça puisse fonctionner comme ça.

Vous avez quand même signé avec le label Indie …
Et bien, nous avons une liberté que nous n’aurions pas avec une compagnie de distribution, nous organisons beaucoup de nos concerts nous-même, on a toujours quand même besoin d’une certaine organisation, si vous voulez avoirs les bras pour le boulot. On ne trouve plus de magasins de disques maintenant, ça devient de plus en plus dur, les gens trouvent leur musique en ligne, pour laquelle beaucoup de gens ne payent pas, ce dont vous avez besoin quand vous êtes un artiste, pas que tout le monde le fasse, mais qu’un pourcentage de vos fans paient pour que vous puissiez continuer. Mais parce qu’on a fait la même chose avec «The Prel» (pre-released) avec l’édition spéciale du Prel, qui est un ensemble formidable de différents produits, plus que seulement la musique, on a l’album, on a un DVD, et ce n’est pas comme télécharger un MP3, pour avoir la musique, c’est quelque chose de tangible. C’est un peu comme avant, quand on avait le vinyl, et on pouvait lire les paroles, ça me parle, peut-être parce que je suis ce genre de personne, il y a quelque chose de différent du numérique, du digital : vous ne pouvez pas vraiment posséder la musique, vous pouvez l’avoir, mais c’est comme si elle avait moins de valeur et ça revient à ce qu’est être un artiste.

Et puis ça offre aux gens tous ces produits, qui nous permettent de travailler, pas de faire de l’argent, on pourrait sûrement être beaucoup plus riche en faisant d’autres choses, mais c’est parce qu’on adore ça et qu’on y croit, c’est très rare pour un groupe d’avoir cette liberté.

Avez-vous écouté Coldplay et Radiohead ? Que pensez-vous de cette tendance chez les jeunes ?
Oui, Coldplay ne me dérange pas, les deux premiers albums sont pas mal je crois, en tant qu’artistes contemporains, je crois qu’Alba ( Jessica ) est ma préférée, et puis Sigger Ross parfois ils sont meilleurs à l’écriture des chansons je pense, (…), Damine Ross,  c’est une combinaison, vous avez, j’ai des goûts bizarres je suppose, mais en fait en général, je n’écoute pas beaucoup de musique, je la fais la plupart du temps.
Faire de la musique nous prend la majorité de notre temps et surtout l’année passée, ça a été plutôt intense, faire l’album et partir en tournée, que nous n’avons pas terminée … dans toutes les villes secondaires, où on se repose en général, en tant qu’artiste, on passe notre temps sur l’ordi portable, à faire des choses et d’autres, mais j’ai hâte, on va avoir une pause quand on aura fini les trois week-ends Marillion en avril et j’ai hâte d’avoir du temps pour écouter de la musique et de faire encore d’autre musique.

Est-ce Marillion a déjà fait de la musique de film ?
Oui, c’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire … on avait au une offre dans le temps, dans les années 80 pour une musique de film et on n’a pas pu le faire parce qu’on était en tournée, mais c’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire, j’aime les musiques de films, et « Blad Runner » est probablement ma musique de film préférée, « Paris Texas » Wim Wenders, c’est vraiment du beau travail très intéressant… (…) l’année dernière, j’ai fait une musique pour un compositeur américain pour un documentaire pour PBS, au sujet du « Bowling » et j’ai entendu dire que ce documentaire a reçu trois nominations en Caroline du nord pour une école américaine (PBS Documentary by NAKA Productions, “From The Heart” scored by Hot Sake w/Steve Rothery of Marillion, nominated for 3 EMMY Awards!) Ça a été marrant à faire, et j’ai fait une musique avant Noël pour l’agence européenne spatiale pour une vidéo pour une station européenne spatiale, c’était une musique j’avais depuis 7 ou 8 ans, inspiré par Vangélis, et ils ont utilisé ça, et on a parlé d’en faire un album. C’est quelque chose qu’on veut faire pour un grand film, et encore une fois, ce n’est pas pour faire de l’argent, ce ne doit pas être un grand film holywoodien, ce peut être juste un film indépendant, mais quelque chose dont on peut être très fier, quelque chose pour lequel vous pensez que votre musique peut apporter quelque chose de spécial, mettre en valeur.

Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de femmes musiciennes ou chanteuses dans Marillion ?
Si, nous en avons eu une, nous avions une choriste dans les années 80, quI Fish participait au groupe, et à l’occasion, nous avons sollicité quelques choristes sur certaines chansons : Angelina par exemple, pour l’album « Marble ». Je pense que ça pourrait marcher vraiment bien, (…) et avec mon nouveau projet, nous avons travaillé avec Anna Stalbart (…)

et mes chanteuses préférées sont Kate Bush et Joni Mitchell, probablement les dernières chanteuses toujours en vie.

Par Dominique Planche

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HISTOIRE DE MARILLION

Marillion est un groupe de néo-progressiste britannique fer de lance du renouveau du « rock progressif », né en 1978 sous le nom de Silmarillion — nom emprunté à un roman de J. R. R. Tolkien, auteur du Seigneur des anneaux.
Le nom est vite raccourci à Marillion, tandis que le groupe s’éloigne peu à peu de toute référence « folklorique » (à l’imaginaire tolkiéniste, au rock progressif des années 1970) pour développer une identité propre, caractérisée par les textes alambiqués, la voix et la prestation scénique du chanteur Fish, puis de son successeur Steve Hogarth et crée le style dit « rock néo-progressif » avec d’autres formations telles que Pallas, Pendragon, IQ, Twelfth Night.
Facilement qualifiée à ses débuts de « clone de Genesis », la recherche mélodique qui caractérise le groupe et la complexité des morceaux dépassant souvent les 8 minutes, alliée au charisme de son chanteur Fish lui valent les grâces du public. Le succès de Marillion, d’abord essentiellement cantonné au Royaume-Uni, s’étend à l’Europe entière conquise en 1985 par le single Kayleigh extrait de l’album Misplaced Childhood, album-concept à caractère autobiographique. Cette première période culmine en 1987 avec le très réussi Clutching at Straws, qui se solde par le départ de Fish. À partir de 1989, une seconde période voit la mise en œuvre d’un son parfois plus pop-rock, parfois plus sombre (Brave, en 1994). La troisième période débute en 1997, tandis que le groupe se sépare d’EMI pour passer en autoproduction. C’est une période en demi-teinte d’un point de vue commercial, mais très riche musicalement, malgré un aspect parfois inabouti et incompris (Radiat10n, marillion.com), dépassé par les derniers albums du groupe et en particulier l’album-concept Marbles sorti en 2004 et The Sounds That Can’t Be Made en 2012. Avec des ventes estimées à plus de 15 millions d’albums, Marillion est aujourd’hui un groupe totalement indépendant, qui a su, à travers Internet, s’affranchir du soutien des médias officiels et des maisons de disque ou distributeurs pour composer et diffuser sa musique, dans une totale liberté d’écriture.
Origine : Aylesbury
Chanteurs : Fish, Steve Hogarth, Doug Irvine
Membres : Steve Hogarth, Steve Rothery, Pete Trewavas, Ian Mosley, Mark Kelly, Fish, Plus
Labels : EMI Group, Capitol Records, Sanctuary Records, Liberty Records, Plus

Titre-Marillion-la-parizienne 730-Album-Marillion-2013

 

Dernier album : 2012 – Sounds That Can’t Be Made
http://www.marillion.com/
http://www.facebook.com/MarillionOfficial
Concert au Trianon : http://www.LeTrianon.fr
www.replica-promotion.com

Marillion are an English rock band, formed in Aylesbury, Buckinghamshire, England, in 1979. Their recorded studio output since 1982 is composed of seventeen albums generally regarded in two distinct eras, delineated by the departure of original frontman Fish in late 1988, and the subsequent arrival of replacement Steve Hogarth in early 1989. All four albums released with Fish were commercial successes, and the band released eleven Top 40 hits on the UK Singles Chart, including 1985’s “Kayleigh”, which reached No. 2 and became their biggest hit single.

The first album released with Hogarth, 1989’s Seasons End, was a hit, and albums continued to chart well until the dissipation of the band’s mainstream popularity in the late 1990s; save for a resurgence in the mid- to late-2000s,they have essentially been a cult act since then.Marillion have achieved twelve Top 40 hit singles in the UK with Hogarth, including 2004’s “You’re Gone”, which charted at No. 7 and is the biggest hit of his tenure. The band were ranked 38th in Classic Rock’s “50 Best Live Acts of All Time” in 2008.

Line-up and sound changes
The core line-up of Steve Rothery (lead guitar, and the sole ‘pre-Fish‘ original member), Pete Trewavas (bass), Mark Kelly (keyboards) and Ian Mosley (drums) has been unchanged since 1984. The band has enjoyed commercial success with 23 UK Top 40 hits spanning their career and 14 million albums sold by 2000.

Marillion’s music has changed stylistically throughout their career. The band themselves stated that each new album tends to represent a reaction to the preceding one, and for this reason their output is difficult to ‘pigeonhole’. Their original sound (with Fish on vocals) is best described as guitar and keyboard led progressive rock or “neo-prog”, and would be sometimes compared with Gabriel-era Genesis.

More recently, their sound has been compared, on successive albums, to that of Radiohead, Massive Attack, Keane, Crowded House, The Blue Nile and Talk Talk, although not consistently comparable sonically with any of these acts. The band themselves in 2007, tongue-in-cheek, described their own output merely as: “Songs about Death and Water since 1979…”

Marillion are widely considered within the industry to have been one of the first mainstream acts to have fully recognised and tapped the potential for commercial musicians to interact with their fans via the Internet circa 1996, and are nowadays often characterised as a rock & roll ‘Web Cottage Industry.The history of the band’s use of the internet is described by Michael Lewis in the book Next: The Future Just Happened as an example of how the internet is shifting power away from established elites, such as record producers.

The band are also renowned for having an extremely dedicated following(often self-termed ‘Freaks’) with some fans regularly travelling significant distances to attend single gigs, driven in large part by the close fan base involvement which the band cultivate via their website, podcasts, biennial conventions and regular fanclub publications.

Members

Current members

Steve Rothery – electric guitars, acoustic guitars (1979–present)
Mark Kelly – keyboards, samples and effects, backing vocals, programming (1981–present)
Pete Trewavas – bass guitars, backing vocals, additional guitars, samples and effects (1982–present)
Ian Mosley – drums, percussion (1984–present)
Steve ‘h’ Hogarth – lead vocals, lyrics, keyboards, guitars, percussion (1988–present)

Former members

Mick Pointer – drums (1979–1983)
Brian Jelliman – keyboards (1979–1981)
Doug ‘Rastus’ Irvine – bass guitars, lead vocals (1979–1981)
Fish – lead vocals, lyrics, percussion (1981–1988)
Diz Minnett – bass guitars (1981–1982)
Andy Ward – drums, percussion (1983)
John ‘Martyr’ Marter – drums (1983)
Jonathan Mover – drums (1983-1984)

Discography
Main article: Marillion discography
Studio albums

Script for a Jester’s Tear (1983)
Fugazi (1984)
Misplaced Childhood (1985)
Clutching at Straws (1987)
Seasons End (1989)
Holidays in Eden (1991)
Brave (1994)
Afraid of Sunlight (1995)
This Strange Engine (1997)
Radiation (1998)
marillion.com (1999)
Anoraknophobia (2001)
Marbles (2004)
Somewhere Else (2007)
Happiness Is the Road (2008)
Less Is More (2009)
Sounds That Can’t Be Made (2012)

Dernier album : 2012 – Sounds That Can’t Be Made
http://www.marillion.com/
http://www.facebook.com/MarillionOfficial
Concert au Trianon : http://www.LeTrianon.fr
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Traduction en anglais : Patricia Laurent

Vollständiges Interview von Steve Rothery – Januar 2013

 

Wenn Sie zum ersten Mal in Frankreich zu spielen kommen?
Äh, ich glaube es war um 83 … aber ich kann nicht versichern, dass es läuft nun so lange, scheint das erste Mal war es 30 Jahre her, und alle Termine alle zu mischen ? Ich habe einige Erinnerungen an Konzerte in Frankreich, wenn wir spielten, ich erinnere mich einmal formidable Zenith , und wenn wir spielten in Bercy in der Mitte der 80er Jahre und Elysée Montmartre und Show im Olympia vor ein paar Jahren. Paris ist immer etwas Besonderes, aber nicht für mehrere Termine kommen, war es schon immer einer meiner Lieblings-Plätze zu spielen, ich habe wirklich gute Freunde hier. Dies ist eine erstaunliche Stadt zu besuchen. Und ja, es ist immer ein Vergnügen.

Frankreich, hast du eine Rock n Roll Geschichte zu erzählen?
Nein, wir haben nicht wirklich Rock n Roll Geschichten, ist es nicht unser Ding, diese Art der Sache. Nicht wirklich, nichts zu berichten, nur eine Menge guter Erinnerungen mit guten Freunden hier. Während der freien Zeit, die ich hier habe, war es immer toll, hängen mit Paris, im Gegensatz als Tourist, weil Sie dann besser zu schätzen anderen Aspekt der Stadt, und es war sehr wichtig.

Kannst du uns über Ihren letzten Album? Ist es mehr Pop als andere?
Ah, Pop? Ich weiß nicht, ob ich sagen würde pop, würde ich nicht gesagt haben, dass “Gaza ” ist Pop, uh ” Montreal ” oder “Sounds, die sich nicht gemacht werden : “Es gibt eine Menge sehr lange Songs in diesem Album.
Ich denke, das einzige, das wir sagen, es ist Pop kann, kann es ” Power “, möglicherweise ” meine Liebe ‘, so haben wir keine wirkliche Idee, wenn wir zusammen kommen, um zu schreiben, können Sie sehen, wie der Song entwickelt. ” Gaza ” ist ein Lied, das für eine sehr lange Zeit gespielt wird, so dass wir nicht versuchen, schließlich vielleicht irgendwie sollten wir versuchen, einen Song zu schreiben Radio, aber wenn man in der Mitte eines Prozesses der Schöpfung sind, wir versuchen, jedes Lied, jede Idee so besonders wie möglich zu machen.

Wie ist Ihr neuestes Album von deinen Fans gehostet?
Nun, das war die Antwort der Welt fantastisch, wirklich, aber aus dem “Median” und Fans, nein, wir haben nicht so gute Renditen haben. In der Geschichte des Konzerns, ja, wir sind wirklich mit dem Empfang zufrieden.

Warum haben Sie “Gaza”
Nun, zunächst einmal, das ist nicht ein politisches Lied, spricht er von einem Kind, aufgewachsen während der Unruhen, versuchen, ein Leben aufzubauen und … es ist wirklich ein sehr schwieriges Thema, um mit Leuten zu reden, denn jeder hat eine Meinung, und einige dieser Meinungen über persönliche Perspektiven und Überzeugungen, Glauben, was es sehr schwer, darüber zu kommunizieren, macht basiert. Das zentrale Thema ist nur ein humanitärer Sicht: Es ist eine schreckliche Situation.
Das Leben dieser Kinder, ohne zu sagen, wer richtig oder falsch ist, ohne jemanden zu verurteilen: es wäre nicht er etwas zu versuchen, diese Situation zu lösen tun? Es scheint so unfair, dass diese Kinder zu leiden haben, sollte es etwas sein, kann nicht die Lösung, sondern etwas, um es bewohnbar sein.

Ist dies nicht ein politisches Lied, was ist die Botschaft, die Sie vermitteln wollten?
Ich denke, das ist es, was wir tun müssen, versuchen Sie, sich von einem einzigen Standpunkt aus, ist, dass jeder sollte seinen Geist zu öffnen, um zu sehen, was der Song ist, alle Aspekte ein problematischer und nicht in seine eigene Perspektive zu bleiben, versuchen, die allgemeinen Muster, das Gesamtbild in der Lage sein, eine echte Lösung zu finden verstehen.
Und in der Tat in Paris und den Juden, wird es interessant sein. aber hey, wie Sie sich entscheiden, einen Song über Ihre Gefühle oder Situationen in der Welt, auf denen Sie die Aufmerksamkeit lenken und die Menschen erkennen, schreiben, bewusst sein, was es sich handelt und erwarten, dass sie eine Änderung vornehmen, ich denke, wir haben Einladungen zu Konzerten in Israel erhalten, da das Album veröffentlicht wurde, also wer weiß?

Für Sie, was ist die Rolle des Künstlers, was passiert in der Welt sagt, ebenso wie Bob Dylan
Nun, kommentierte wir zu verschiedenen Themen in unserer, Karriere, in der Tat,
in Songs wie “Wenn ich aufnehme ” ” Ein paar Worte für die Toten ” ist immer über Situationen universelle Sinnlosigkeit des Krieges, des Hasses die Fähigkeit des Menschen zu den schlimmsten und die besten. Und wenn ja, dann ist es eine Gruppe, die für 30 Jahre bestanden hat, hat 70 Titel, müssen wir die Freiheit haben, die Musik, die Sie schreiben wollen schreiben, und erkunden Sie die Fragen, die wir denken müssen Licht ohne Predigt, denn wenn man eine Gruppe sind, können Sie schnell in die Falle nach den Bedingungen einer von uns, vergessen unsere eigene Wahrnehmung des Universums, auch fallen und Böse, und das Leben ist so einfach.

Hatten Sie jemals einen Song, der in der Vergangenheit gestört hat?
Als wir das erste Debüt-Album tat, war es ein Lied über den Konflikt in Nordirland wurde wie gesehen, nicht genau in der gleichen Weise, aber zu einer leichten irgendwie versuchen, die Leute denken, ist, dass wir in erster Linie tun wollen, die Leute denken, ich meine, im Allgemeinen, hat die Antwort auf den Song schon immer sehr positiv, auch von der Menschen, die eine strikte Meinung zu dem Thema haben, ist es schwierig, es ist ein Thema, so zart … und manchmal den Glauben der Menschen einen sehr starren Blick auf die Welt, wirklich, wer kann nicht zurückgegeben werden in Frage, und dass bedauerlich.

Sie sind die ersten, die ein Abo-System auf Ihrer Festplatte zu finanzieren … und noch vor dem Internet-Zeitalter. Heute, was ist das?
Ja, haben wir kurz nach, wenn die Fans warfen das Rennen von $ 70.000, die uns auf Tour Nordamerika erlaubt. Dies hat uns bewusst gemacht, von der Macht unserer Fangemeinde, und als wir abreisten, hatten wir acht Armen in der Mannschaft und drei unabhängigen und wenn wir nach einem der Etiketten verlassen, mussten wir entscheiden, ist Wovon hängt auf einem Etikett oder sind wir versuchen, es allein zu tun. Und das ist, was wir getan haben, haben wir unseren Fans wandte basisch ist, haben einige gefragt, ob sie daran interessiert wäre, die Zahlung für unsere Arbeit, und wir konnten weiter ein weiteres Jahr, und 15.000 Menschen “ja” gesagt, sie geben Geld, so dass Sie Ihre Festplatte tun können, Lizenzen erwerben, Ausrüstung benötigt wurde. Es war das erste Beispiel der Masse freiwilligen Abonnement. Und an vielen Orten wird es als Pioniere, die Erfinder der Masse Abonnement gesehen und es wurde ein Modell in der Musikindustrie für viele Künstler Unabhängigkeit zu großen Etiketten und sammeln Geld direkt von ihren Fans, die ich denke, ist die einzige wirkliche Weg zur Arbeit, wenn Sie ein großer Künstler, die viel verkauft werden. Für Künstler auf einem niedrigeren Niveau, ist es sehr wichtig, dass sie wie die funktionieren.

Sie noch mit dem Etikett Indie unterzeichnet ...
Nun haben wir eine Freiheit, die wir nicht haben eine Vertriebsgesellschaft haben wir viele unserer Konzerte selbst organisieren, wir haben immer noch einige Organisation, wenn Sie die Arme Vermögenswerte für den Job wollen . Es sind keine weiteren Plattenläden jetzt, wird es zunehmend schwierig wird, finden die Menschen ihre Musik online, wo viele Menschen nicht bezahlen, was Sie, wenn Sie ein Künstler sind benötigen, nicht alle die Welt zu tun, aber ein Prozentsatz von Ihren Fans zahlen für Sie, um fortzufahren. Aber weil wir die gleiche Sache mit “The Prel” (pre-released) mit Special Edition du Prel, die ein großes Paket von verschiedenen Produkten, mehr als nur Musik ist, war es das Album, eine DVD, und es ist nicht wie das Herunterladen einer MP3 für Musik ist etwas Greifbares. Es ist ein bisschen wie früher, wenn wir die Vinyl hatte, und man konnte die Worte zu lesen, es zu mir spricht, vielleicht weil ich diese Art von Person bin, es ist etwas anderes digitales, Sie kann nicht wirklich die Musik, können Sie es haben, aber es ist, als ob es weniger Wert hatte, und es kommt darauf an, was ein Künstler. Und es Menschen gibt all diese Produkte, die uns zu arbeiten, nicht um Geld zu verdienen ermöglichen, könnten sie sicherlich viel reicher an andere Dinge zu tun, aber das ist, weil wir es lieben, dass “Wir glauben, es ist sehr selten, dass eine Gruppe diese Freiheit zu haben.

Haben Sie hörte Radiohead und Coldplay? Was halten Sie von diesem Trend unter jungen Menschen denken
Ja, Coldplay Ich habe nichts dagegen die ersten beiden Alben sind nicht schlecht Ich denke, als Künstler Zeitgenossen, glaube ich, dass Alba (Jessica) ist mein Favorit und dann Sigger Ross manchmal sind sie besser auf, Songs zu schreiben ich denke, (…), Damine Ross eine Kombination ist, dass Sie, j ‘haben seltsame Geschmack nehme ich an, aber in der Tat habe ich in der Regel nicht zu viel Musik zu hören, habe ich die meiste Zeit.
Musizieren bringt uns die meiste Zeit und vor allem im letzten Jahr, es ist ziemlich intensiv war, dass das Album und auf Tour zu gehen, haben wir noch nicht fertig … in allen sekundären Städten, wo wir basiert im Allgemeinen als Künstler, wir unsere Zeit verbringen auf dem Laptop, Dinge zu tun, und andere, aber ich kann nicht warten, werden wir eine Pause machen, wenn wir drei Wochenenden Marillion abgeschlossen haben im April und ich kann nicht warten, um Zeit, um Musik zu hören und machen noch einen weiteren Musik haben.

Ist Marillion hat bereits Filmmusik gemacht
Ja, das ist etwas, was ich schon immer wollten zu tun … wir hatten ein Angebot in der Zeit, in den 80er Jahren für einen Film-Soundtrack und konnte es nicht tun, weil wir auf Tour waren, aber das ist etwas, was ich schon immer wollten zu tun, ich liebe Soundtracks und ” Blad Runner ” ist wahrscheinlich mein Favorit Filmmusik, ” Paris Texas ” Wim Wenders, ist wirklich schön … sehr interessante Arbeit (…) im letzten Jahr habe ich einen Komponisten für amerikanische PBS Dokumentarfilm , auf der “Bowling” und ich hörte, dass dieser Film drei Nominierungen North Carolina erhalten eine amerikanische Schule (PBS Dokumentarfilm von NAKA Productions, “From The Heart” Erstattung von Hot Sake w / Steve Rothery von Marillion, drei Emmy Awards nominiert!) Es hat Spaß gemacht, und ich machte Musik vor Weihnachten für die European Space Agency für einen Film für eine europäische Raumstation c “Ich war Musik für 7 oder 8 Jahre alt, von Vangelis inspiriert, und sie nutzten es, und wir sprachen über ein Album. Dies ist etwas, was wir wollen, für einen großen Film zu machen, und wieder ist dies nicht, Geld zu verdienen, sollte es nicht ein toller Film holywoodien werden, kann dies nur ein Independent-Film sein aber etwas können wir sehr stolz sein, etwas, was Sie denken, Ihre Musik kann etwas besonderes Highlight bringen.

Warum gibt es nie irgendwelche Frauen Musiker oder Sänger in Marillion
Wenn wir ein, wir hatten eine Sängerin in den 80er Jahren, die Fish in der Gruppe teilgenommen, und bei Gelegenheit, fragten wir ein paar Sänger auf einigen Songs Angelina zum Beispiel das Album “Marble” . Ich denke, es könnte wirklich gut funktioniert, (…) und mein neues Projekt arbeiteten wir mit Anna Stalbart (…) und mein Lieblingssänger sind Kate Bush und Joni Mitchell , wahrscheinlich die letzten Sänger lebendig.

 

Dernier album : 2012 – Sounds That Can’t Be Made
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http://www.facebook.com/MarillionOfficial
Concert au Trianon : http://www.LeTrianon.fr

#ff0000;”>完整的采访史蒂夫·罗里 – 2013年1月

当你来到法国第一次在玩?
嗯,我认为这是在83左右…但我不能保证它运行得太久了,第一次是在30年前,和所有日期都似乎混合?我有一些回忆的音乐会,在法国我们打的时候,我记得有一次强大的真力时,当我们发挥在上世纪80年代中期在Bercy 和爱丽舍蒙马特,并显示在奥林匹亚在几年前。巴黎总是很特别的,但不几日来,它一直是我最喜欢的地方玩,我在这里有很好的朋友。这是一个了不起的城市访问。是的,这是一种乐趣。

<span“/>#ff0000;”>法国,一个ROCK N ROLL的故事,告诉你有吗?
不,我们没有真正摇滚辊的故事,这不是我们的一杯清茶,之类的话。不是真的,没有报告,只是很多好朋友在这里的美好回忆。在空闲时间,我这里有,它总是很高兴地挂出与巴黎,作为一个旅游不同了,因为那时你更好地欣赏这个城市的另一个方面,它是非常重要的。

#ff0000;”>你能告诉我们关于你的最后一张专辑吗?它是比别人更多的流行吗?
啊,流行音乐吗?我不知道如果我说流行音乐,我就不用说了,“加沙”是流行,嗯“蒙特利尔”或“声音,不能作,“有很多很长的歌曲在这张专辑中。
我认为只有一个,我们可以说,它是流行的,它可能是“电源”,可能是“我的爱”,我们有没有真正的想法,当我们走到一起写的,你可以看到这首歌的发展。 “加沙”是一首歌曲,在播放一段很长的时间,所以我们不尝试,最后,可能在某种程度上,我们应该试着写一首歌收音机,但是,当你在创造的过程中间,我们只是尽量让每一首歌,每一个特别的想法,尽可能。

#ff0000;”>如何是你的最新专辑由你的球迷吗?
那么,答案在世界上是太棒了,真的,但“中位数”和球迷,没有,我们没有丰厚的回报。在该集团的历史,是的,我们是非常高兴的接收。

#ff0000;”>为什么你写了“加沙地带”
好了,首先,这是不是一个政治歌曲,说的是一个孩子,成长过程中的烦恼,试图建立一个生活……这真是一个很难受,说话的人,因为每个人都有自己的意见,这些意见是基于个人的观点或信念,信仰,这使得它很难沟通了。中心主题是人道主义的角度来看,这是一个可怕的局面。
这些孩子的生命,没有说谁是对还是错,不谴责任何人的情况下,他不会做一些尝试解决这种情况呢?看来,这些孩子遭受如此不公平,应该有东西,可能不是一个解决方案,但一些适合人们居住。

#ff0000;”>的如果这不是一个政治歌曲,什么是你想传达的信息?
我认为这是我们必须做什么,尝试从单一的角度来看,这首歌的是,每个人都应该打开他们的头脑,考虑各方面的一个问题,而且不留在自己的观点,试图了解整体格局,整体画面能够找到一个真正的解决方案。
事实上,在巴黎和犹太人,这将是有趣的。但是,嘿,怎么你决定写一首关于你的感情,或情况在世界上要直接关注,使人们认识,知道它是什么,期望他们做出改变,我认为,我们已经收到邀请,在以色列的演唱会,专辑发行以来,谁知道?

对于你的#ff0000;”>的的作用是什么说什么发生在世界上的艺术家,鲍勃·迪伦
好了,我们谈到我们整个职业生涯的各种话题,其实,
在歌曲,如“当我的记录”“几句话死”始终是有关情况普遍徒劳的战争,仇恨最坏的打算,最好的人的能力。如果是的话,那么它已经存在了三十年,是一组有70个冠军,我们必须有自由写你想要写的音乐,和探索的问题,我们认为需要没有说教,因为当你一组,你可以很快落入的陷阱中的条款之一,我们忘记了我们自己的宇宙的看法,以及和邪恶的,生活是那么简单的。

#ff0000;”>你曾经有过一首歌曲,在过去一直困扰着吗?
当我们做第一个首张专辑,这是一首关于北爱尔兰的冲突 ,它被看作是不完全相同的,但点燃不知怎的,试图让人们认为,是我们想要做的首先,让人们觉得,我的意思是,一般的歌曲,响应一直是非常积极的,甚至从谁的人有严格的关于这个问题的意见,这是困难的,它是一门如此精致的…有时人的信仰给一个非常严格的对世界的看法,说真的,谁也不能返回的问题,这是不幸的。

#ff0000;”>您是第一个成立的订阅系统,以资助你的硬盘…甚至在互联网时代的到来。今天,是什么呢?
是的,我们刚开始不久后,当球迷投掷了本次比赛的70,000美元,这让我们参观北美 。这使我们意识到我们的球迷基础的力量,当我们离开的时候,我们团队有八臂和三个独立的一个标签,当我们离开后,我们不得不决定,是取决于标签或是我们试图独自做到这一点。这就是我们所做的,我们把我们的球迷是基本的,有的问他们是否有兴趣在支付我们的工作,我们可以继续一年,15000人说“是”,他们给你的钱,所以你可以做你的磁盘,取得牌照,设备是必要的。这是群众自愿认购的第一个例子。在许多地方,它被认为是先锋,发明的质量认购,并成为许多艺术家在音乐行业的一个模型,有独立对大型标签和收集的钱直接从他们的球迷,我认为这是唯一的真正的工作方式,除非你是一个伟大的艺术家,谁卖了很多。对于艺术家在一个较低的水平,这是非常重要的,它可以这样工作。

的#ff0000;”>你还签署了带标签的非主流…
好了,我们的自由,我们不会有一个分销公司,我们组织了很多自己的演唱会,我们始终还是需要一些组织,如果你想武器的工作资产。有没有更多的唱片店现在,它变得越来越难,人们发现他们的音乐在网上,许多人不付款,你需要的时候你是一个艺术家,并不是所有的世界上的事,但你的球迷为你付出的百分比继续​​。但由于与的“PREL”(预发布)特别版杜普雷尔,这是一个很大的包不同的产品,更多的不仅仅是音乐,我们也做了同样的事情,这是专辑,一个DVD,它不喜欢的音乐下载的MP3是有形的东西。这是一个有点像以前一样,当我们有乙烯,你可以读的话,对我说话,也许是因为我是这样的人,有什么不同的数字化,数字化,你不能有真正的音乐,你可以拥有它,但是这是因为如果它的值,并把它归结为是艺术家。它给人们所有的这些产品,这让我们的工作,不是为了赚钱,他们肯定会更丰富,在做其他事情,但是这是因为我们喜欢它, “我们认为这是非常罕见的一组有这个自由。

#ff0000;”>你有听Radiohead和酷玩吗?您如何看待这一趋势在年轻人中

是的,酷玩我不介意我觉得作为艺术家同时代的前两张专辑都还不错,我相信·奥尔芭(Jessica)是我最喜欢的,然后 Sigger的罗斯有时他们更好地写歌,我认为,(…), Damine罗斯是一个组合,你,J’我想有奇怪的口味,但其实我平时不听很多音乐,我做的最多的时间。
音乐制作我们最需要我们的时间,特别是去年,那是相当激烈的,专辑和巡回演出,我们还没有完成……在所有的二级城市,在这里我们根据一般的,作为一个艺术家,我们花时间在笔记本电脑上,做的事情和其他人,但我不能等待,我们将有一个休息的时候,我们已经完成了三个周末马里利恩四月,我不能等到有时间来听音乐,使另一种音乐。

#ff0000;”>是马里利恩已经取得了电影音乐
是的,这是我一直想做的事,我们有一个时间,在上世纪80年代的电影配乐,并不能这样做,因为我们是在游览中,但是这是我一直想做的事,我很喜欢电影配乐,“ BLAD亚军”大概是我最喜欢的电影音乐,“德州巴黎“维姆·文德斯,是真的很漂亮…很有趣的工作(…)去年,我做了一个对美国PBS纪录片的音乐作曲家,“保龄球”,我听说,这部影片获得三项提名北卡罗莱纳州一所美国学校(PBS NAKA制作的纪录片,“发自内心”退还热的缘故W /马里利恩,史蒂夫·罗瑟里的三个艾美奖提名!)这是有趣的事情,我和欧洲航天局的电影音乐在圣诞节前的欧洲空间站,C ‘我是一个音乐为7或8岁那年,由Vangelis的启发,他们用它,我们谈到出唱片。这是我们想要做一个伟大的电影,并再次,这是不赚钱的,它不应该是一个伟大的电影holywoodien,这可能是一个独立的电影但事情我们可以很自豪的,什么,你觉得你的音乐可以带来一些特别的亮点。

#ff0000;”>为什么是从未有任何女性音乐家或歌手马里利恩
如果我们有一个,我们有一个在上世纪80年代的歌手,谁鱼参加该组中,与上一次,我们问了几个歌手的一些歌曲安吉丽娜例如,的专辑“大理石”。我认为它可以工作得很好,(…),我的新项目,我们的工作与安娜 Stalbart(…),我最喜欢的歌手凯特·布什琼妮蜜雪儿的歌手,可能是最后活着。

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Dernier album : 2012 – Sounds That Can’t Be Made
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Concert au Trianon : http://www.LeTrianon.fr

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La PariZienne

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1 Comment

  1. planche
    24 janvier 2013 at 20 h 31 min — Répondre

    Bonsoir la parizienne que j’aime;
    grâce à ta curiosité et à la disponibilité des artistes de Marillion, me revoilà plongée dans une période existentielle et à mon sens mystique de la vie !: l’adolescence
    Concert grandiose de ce groupe à Marseille, sur les hauteurs,
    où le médiéval rejoignait le fantastique et les mystères de l’univers,
    tout un poème, grâce à l’énergie de ce groupe et à la voie étrange, assez haute, du chanteur,
    merci ma chère soeur, si tu les revois, bises les de ma part!!!

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