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Mouss El Bakkouchi, ancien videur à la Cigale et champion du monde de BodyBuilding, à la conquête de l’Amérique

Cultourisme aux USA

Jusqu’à mon dernier voyage aux USA avec mon ami Yazid Manou (voir l’article sur Sixto Rodriguez), j’avais du culturisme une idée pas franchement favorable : comme beaucoup de gens, les mots « gonflette », « anabolisant » et « stéroïdes » me venaient spontanément en tête.
Les amis de Yazid, Claire et Mouss El Bakkouchi, m’ont fait toucher du doigt une vérité beaucoup plus noble que cet imaginaire malsain qui hante notre inconscient collectif.

A maroccan dream

« Living in America » chantait James Brown dans le film culte et culturiste Rocky IV. Les USA sont la patrie du culturisme, de Stallone et de Shwarzenegger, rare sont ceux qui peuvent les défier sur leur propre terrain. Mouss El Bakkouchi ne savait pas, il y a quelques années, que sa route avec Claire allait l’emmener de la région parisienne aux USA, et qu’il allait en moins d’un an se faire gratifier du surnom de « Megatron » (un méchant extraterrestre du monde des « Tranformers » plus balaise que l’autochtone américain), une façon d’accueillir avec respect le frenchy au palmarès déjà impressionnant :

Champion de France et champion du Monde 2007 de la discipline.
Classé 5ème au concours Mister Univers Nabba UK en 2010,
Mr Univers Nabba 4e en 2011 NPC Excalibur LA en 2010.
Vainqueur Super Heavy poids 2010 NPC Emerald Cup (toutes catégories) 2012,

et Prochain Objectif national des frontières de l’APN San Diego, et IFBB Championnat du monde a Marrakech.
Du haut de ses 16 ans et fort de ses 53 Kg, Mouss était passionné des arts martiaux et de musculation. Ne pouvant pas exercer deux activités sportives de haut niveau à la fois, il fit le choix de diriger tous ses efforts dans le perfectionnement de son corps.


De 1995 à 2011, quand son job lui en laisse le loisir (il fait partie du corps de sécurité de La Cigale, salle de concert mythique de Paris), il travaille son corps devant le poster d’Arnold Scharzenegger dans les salles de musculation.

Bio-masse musculaire

Aux Etats-Unis, on ne dit pas Bio, mais « organic ». Claire a ses réseaux bio à Portland, et veille scrupuleusement à alimenter les 6 repas que leur quête culturiste doit au corps de Mouss. Elle est autant épouse que partenaire sportive, car chez les El Bakkouchi, le culturisme est un sport collectif très bien coaché. Leur hygiène de vie est rigoureuse et se passe très bien des soirées festives ou mondaines avec bières, vin, pizzas ou autres indélicates calories. Je suis impressionnée par la nourriture, aussi gargantuesque que gastronomique, que requiert ce sport ; une vraie leçon de cuisine !

Mouss se mitonne des plats pour ses papilles gourmandes de saveurs d’épices ensoleillés, et ne se prive que de tout ce qui pourrait nuire à sa chair. “Plus que l’acquisition d’un corps parfait, c’est surtout un dépassement de soi, une connaissance de ses propres limites, une rigueur et une détermination. C’est un véritable combat contre sa propre personne. Le culturisme ne doit pas être considéré comme un sport mais plus comme un art dans lequel le culturiste est sa propre œuvre” explique Mouss.

Culturisme et culte d’Elvis

Yazid et Mouss ont en commun leur assiduité à la Cigale à Paris. Le premier est une référence mondiale sur tout ce qui concerne Hendrix, le second est intimement fan d’Elvis. Sa passion pour Le King s’étoffe de CD, vinyles, photos et collectors. Chaque jour, Mouss écoute un peu d’Elvis, dans la salle réservée par l’équipe El Bakkouchi. C’est une pièce uniquement ornée des trophées voués au culte du corps et au culte du King, dans cette vaste maison baignée du soleil de l’ouest américain, flottant sur l’immense Parc de Forêt de l’Oregon.
Une très belle rencontre, un couple complice, un environnement idéal et déjà une réputation de leader dans son domaine, une référence franco-maroccaine.
Mouss, c’est le King !

https://www.facebook.com/MoussMegatron

Cultourisme the USA

Until my last trip to the USA with my friend Yazid Manou (see the article on Sixto Rodriguez ), I had an idea of bodybuilding not really favorable, as many people, the words “bulking up”, “anabolic” and “steroids” came to my mind spontaneously.
Friends Yazid, Claire and Mouss El Bakkouchi , made me finger a lot more noble than this unhealthy fantasy that haunts our collective unconscious truth.

Maroccan Dream

“Living in America” sang James Brown in the cult movie and bodybuilder Rocky IV . The U.S. is the home of bodybuilding, Stallone and Shwarzenegger , are often those who can challenge them on their own ground. Mouss El Bakkouchi did not know, a few years ago, his road with Claire would take him to the Paris region in the U.S., and he was in less one year to bestow the nickname is “Megatron ” (a nasty alien world of “Tranformers “ more than hefty native American), a way to accommodate frenchy with respect to the already impressive:

– France Champion and 2007 World Champion in the discipline.
– Ranked 5th in the contest Mister Universe Nabba UK in 2010
– Winner of the NPC Excalibur in Los Angeles in 2010.

From its 16 years and the strength of its 53 Kg Mouss was passionate about martial arts and bodybuilding. Can not serve two sports high level at a time, he chose to direct all its efforts in the development of his body.
From 2004 to 2010, when his job leaves him leisure (it is part of the security forces La Cigale , mythical concert hall in Paris), he works his body in front of the poster of Arnold Schwarzenegger in the gyms.

Muscle Biomass

The United States , it does not say organic, but “organic”. Claire has its bio networks in Portland, and takes great care to feed the 6 meals that their quest bodybuilder the body must Mouss . It is a sports wife as partner, as in El Bakkouchi , bodybuilding is a team sport very well coached. Their lifestyle is rigorous and goes very festive or social gatherings with beer, wine, pizza or other dishonest calories. I am impressed by the food, as gargantuan as gourmet, requires that this sport a real cooking lesson! Mouss concocts dishes for its luscious palate flavors of spice sunny and deprives than anything that could harm his flesh. “More than the acquisition of a perfect body, it is primarily a self-transcendence, a knowledge of his own limitations, rigor and determination. This is a struggle against its own people. Bodybuilding should not be considered a sport but more as an art in which the bodybuilder is his own work, “says Mouss .

 

Bodybuilding and worship Elvis.

Yazid and Mouss share their attendance at Cigale in Paris. The first is a global reference on all aspects Hendrix , the second is intimately fan of Elvis . His passion for The King stuff CDs, LPs, photos and collectibles. Every day Mouss just listen to Elvis in the room reserved for the team El Bakkouchi . This is only a piece of ornate trophy dedicated to the cult of the body and the cult of King in this vast house bathed in the sun of the American West, floating on the vast Forest Park Oregon.
A very good meeting, a couple accomplice, an ideal environment and have a reputation as a leader in its field, a Franco-maroccaine reference.
Mouss is the King!

 

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2 Comments

  1. Coach
    25 mai 2013 at 13 h 43 min — Répondre

    Toujours le même mon pote, change rien, t’es au top, bisou a toi et Claire

  2. MOME
    5 février 2014 at 1 h 51 min — Répondre

    Salut mouss;c est greg,le mari de cecile du club med gym PARIS 13,je viens de voir ton documentaire et suis heureux pour toi que tu ais perce dans ce milieu aux etats unis,la mecque du body building.la je suis a Los Angeles et J
    e m entraine au LA FITNESS,une pensee pour toi BRAVO

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