JOE BONAMASSA EN CONCERT AU GRAND REX LE 3 ET 4 MARS 2014
1 boulevard Poissonnière – 75002 – Paris

JOE BONAMASSA

Gibson Les Paul ou sa Fender Stratocaster ? Les deux, mon capitaine. Quand on entend Joe Bonamassa envoyer ses riffs, émulsionner ses solos avec ce son qui n’appartient qu’à lui, ample, vif, précis comme un missile, on pense à John Mayall ou à Rory Gallahger. On se demande si le type ne serait pas meilleur qu’Eric Clapton, Jeff Beck, Derek Trucks… Puis très vite on ne se demande plus rien, on arrête les comparaisons. C’est juste Joe Bonamassa. LE Joe Bonamassa. Un pur technicien de la guitare – il jouait à l’âge de quatre ans – avec un sens inné de la mélodie qui renverse, des accents jazzy et une voix à donner le frisson. Venez écouter son « Sloe Gin », ou sa puissante version de « Stop », le standard de Sam Brown, ou son « A new day yesterday » emprunté à Jethro Tull… Indépassable. Joe Bonamassa, le petit gars de l’État de New York – son père tenait un magasin de musique à Utica – n’est jamais meilleur qu’en live. Il devrait être particulièrement à l’aise au Grand Rex, puisque la salle, on l’oublie, est une réplique en réduction du fameux Radio City Music Hall de New York.
Alors les 3 et 4 mars, venez assister au coeur de Paris au mariage du guitar héro et du grand blues américain. Soyez à la cérémonie, ça va lacérer menu !

LE GRAND REX
Le Grand Rex, le légendaire temple du cinéma des boulevards parisiens, avec ses 2700 places, ses fauteuils de cuir King Size, son plafond en voûte étoilée suspendu à 30 mètres de hauteur, sa spectaculaire arche lumineuse, son architecture art déco, son atmosphère « French Riviera »…
Quel passé ! Quelle histoire ! Tenez, si vous étiez venu le 8 décembre 1932, vous auriez assisté à l’inauguration. Si vous étiez venu dix ans plus tard, en revanche, vous ne seriez même pas entré : l’endroit était devenu un « Soldatenkino » réservé aux seuls permissionnaire de l’armée allemande. Ach, la guerre, gross malheur ! En 1957, vous auriez assisté à la mise en service de l’escalier mécanique de l’établissement, le premier du genre, en présence – s’il vous plaît – de Gary Cooper et Mylène Demongeot. Et si vous étiez venu en 1963, vous auriez vu Sir Alfred Hitchcock présenter son tout nouveau film, « Les Oiseaux ». Et en 1983, vous auriez applaudi à la cérémonie de remise des Césars.
Et à Noël dernier encore, vous auriez profité, ébahi, de la « féerie des eaux », le traditionnel spectacle de fin d’année, juste avant la projection du non moins traditionnel film de Disney…
Dites mes chers lecteurs, vous vous rendez compte de tout ce que vous avez déjà raté au Grand Rex ? Alors ne manquez surtout pas le concert de Joe Bonamassa les 3 et 4 mars prochains ! Oui, le grand Joe au Grand Rex !

> Drouot Productions
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