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L’Art Ensuite – L’art séjourne à l’hôtel Elysées Mermoz



Nous sommes au 21ème siècle : le 18 Octobre 2011.

L’histoire se passe à Paris, dans le 8ème arrondissement avec dans le rôle principal, un homme.
Si nous zoomons un peu, nous nous retrouvons à l’hôtel Elysées Mermoz, hôtel 4 étoiles tenu par cet homme, Olivier Breuiil, hôtelier de père en fils.
Avant tout, Olivier Breuil est un artiste devenu mécène.
Créateur du phénomène “Art ensuite”, Olivier aime les artistes qu’il choisit et les expose dans son hôtel.
L’hôtel achète une oeuvre de l’artiste et aucune commission sur les ventes ne lui est reversée.
L’heureux élu voit donc son travail sur les murs d’un établissement internationnal puisque des centaines de personnes venues du monde entier vont et viennent tout au long de l’année et 24 heures sur 24..
Invitée au vernissage d’une jeune et blonde artiste ce soir-là, Elodie Boutry, j’assiste à une multitude de rencontres entre blogueurs de toutes sortes, clients de l’hôtel, artistes, journalistes, mécènes et 3 jeunes femmes “d’Un artiste à la table“.
Ce “Chelsea hotel” français est une curiosité contemporaine et prouve que la tendance est aux rencontres dans des lieux humains, où la passion domine.
L’art y est célébré par amour plus que par intérêt.
Dans une période où la crise prévue dans le monde risque d’être sévère, un mécénat culturel hors-norme séjourne à l’hôtel Elysées Mermoz..
Chapeau bas l’artiste.


Exposition de “Entre chien et loup” du 12 Janvier au 14 février 2012

« Apparue en français au XIIIe siècle, l’expression existait déjà dans l’Antiquité. On peut ainsi lire dans un texte du IIeme siècle: “quand l’homme ne peut distinguer le chien du loup”. “Entre chien et loup désigne le soir ou le matin, moment de la journée où il fait trop sombre pour pouvoir différencier un chien d’un loup. Le chien symboliserait le jour puisque tout comme lui, il peut nous guider ; alors que le loup serait le symbole de la nuit, représentant une menace, mais également les cauchemars et la peur. »”
L’animation, la vidéo, le dessin au stylo bic, au feutre, l’aquarelle, la gouache, l’acrylique, le pastel sec, tels sont les médiums que j’utilise et qui se mélangent pour donner forme à des dessins, à des visions intimistes du monde ou encore à des œuvres hybrides qui sans cesse nous ramènent à l’existence dans ce qu’elle a de plus pure et de tourmentée à la fois. Ici, les hommes sont recouverts de pétales de fleurs et semblent porter un fardeau, là deux mains s’entrelacent… Ailleurs, la belle Pandore ouvre la fameuse boite d’où s’échappent des maux colorés et tourbillonnants …Quelle couleur a donc l’espérance, cachée au fin fond de la boite ? Le végétal quant à lui envahit, déborde, s’étale et s’accumule jusqu’à parfois sortir du cadre… et les pétales deviennent presque constituantes des corps qui sont coupés, voilés et marchent à l’envers….
Charlotte Puertas
http://charlottepuertas.carbonmade.com/

Site d’Elodie Boutry
http://artensuite.com/soiree-carpe-webem-decembre-2011-hotel-elysees-mermoz-paris/

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La PariZienne

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1 Comment

  1. […] de Darkplanneur, Thierry Richard de Chroniques du Plaisir, critique gastronomique et écrivain, Dominique Planche blogueuse vidéo. De gauche à droite: Charlotte Puertas, Elodie Boutry, Soo Kyoung Lee (les […]

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